Claude Bernhardt est acteur et metteur en scène, directeur artistique, formateur et pédagogue. Après une formation à l’école d’art dramatique Jacques Lecoq (1968/1969), il joue depuis 1971.
Il fonde et dirige la compagnie Actuel free théâtre depuis 1975. Auparavant, avec Emile Noël et le Groupe Actuel, il joue De quoi es-tu mort mon amour ? Le Rituel et Free Théâtre.
De 1976 à 1982, avec sa compagnie, il engage un travail de création et d’action artistique à Mantes la Jolie, Dijon, Toulon, Poissy et de nombreuses autres villes. Ce seront Grabouillages, dans un texte de Françoise Gerbaulet, Cendres, de Liliane Witrant, et Balladol, spectacle pour places publiques.
En 1983, avec Lettre à Julien qui aime les histoires à faire peur, qu’il écrit et joue, s’engagent des résidences de longue durée avec les théâtres de Villepreux, de Saint Cyr l’École et de Fontenay le Fleury. Y seront créés : Biographie, un jeu, de Max Frisch (m/s Jacques Mérienne), Pedro Paramo, de Juan Rulfo (adaptation et m/s Jacques Mérienne).
De 1986 à 1987, avec Jean-Marc Adolphe, il participe à l’aventure de l’Espace Kiron de Paris. Outre la co-direction du théâtre, il participe à la création de Caméléon et de Les mottes des ravins sont douces à sa dépouille, deux pièces de Jacques Mérienne, qui seront aussi jouées aux Utopia Paris et Avignon.
À partir de 1988, et pendant plus de trois ans, s’engage une résidence au théâtre néerlandais de la Cité universitaire de Paris, mais aussi des créations avec la Fondation Deutsch de la Meurthe et la Maison Heinrich Heine, le Théâtre Essaïon : La reine de Saba, Les Beaux Jours, Darius, Jonas, quatre récits du poète Jean Grosjean. Pendant plus de deux ans, il anime les Cabarets littéraires de la Cité, où seront lues et jouées des œuvres et textes de Jean Gillibert, Arno Schmidt, Albert Camus, Lautréamont, Pierre Heidsieck, Juan Rulfo, Thomas Bernhard.
En 1991, au Café de la Danse, il joue Tutti Média, de Roland Cahen
En 1992, dans une adaptation et mise en scène de Jacques Mérienne, ce sera la création, au théâtre du Chaudron, du Ferdydurke de Witold Gombrowicz, puis de W comme Gombrowicz, d’après le journal de l’auteur dans une mise en scène de Gillibert et une musique de Jean-Jacques Werner.
À partir de 1994, s’engage une résidence de neuf années avec la ville de Fresnes. Il adapte alors pour le jeune public le roman d’Eugène Sue : Kernok le pirate. Seront crées les Récits de Jeunesse , d’après le journal de Catherine Pozzi et des textes d’adolescentes ; Pedro Paramo, les murmures, d’après Juan Rulfo, ainsi que La plaine en flammes, de ce même auteur, dans une adaptation qui mettre en scène des comédiens professionnels et des détenus de la prison de Fresnes. À l’Espace Acteur, il réalise Ne m’attendez pas ce soir, car la nuit sera noire et blanche, de François Billetdoux. En 1999, il joue dans l’Athalie de Racine, mis en scène par Jean Gillibert ; en 2000, dans Le Corbeau à Cinq Pattes, de Daniil Kharms, (adapté et m./s. par Marie Massiot) ; en 2001 il crée L’école imprévue, de Gérard Lépinois, ainsi que le LACREXPUPO au festival international de la Ville à Créteil.
Pour février et mars 2003, au théâtre de L’étoile du nord à Paris, il met en scène Il faut que la neige fonde – l’école imprévue, une pièce de Gérard Lépinois.
Il joue en 2007 dans Blanche Neige de Robert Walser, m.e.s. Diane Scott.
Cet(te) artiste n'est pas lié(e) en ce moment à un spectacle.
Maison de la Poésie, Paris
Cartoucherie - Théâtre de l'Epée de Bois, Paris
Théâtre Victor Hugo à Bagneux, Bagneux
L'étoile du nord, Paris
Bouffon Théâtre, Paris