Claudio Monteverdi naît en 1567 à Crémone, où il apprend la viole sous l'égide du maître de chapelle Antonio Ingegneri.
En 1590, il entre dans l'orchestre de Vincent de Gonzague, duc de Mantoue.
En 1599, en voyage dans les Flandres, il découvre la chanson française et compose dans ce style des Scherzi musicali, recourant à des harmonies audacieuses pour l'époque et ménageant savamment des surprises dans les entrées des voix.
En 1602, il prend la direction de la chapelle du duc de Mantoue, et se consacre totalement à la composition.
Il compose durant cette période ses premiers chefs d'oeuvres : L'Orfeo (1607), considéré par beaucoup comme le premier opéra, et Arianna (1608) dont il ne nous reste que le lamento et " Il Ballo delle Ingrate " (1608).
Congédié en 1613, Montverdi se retire dans sa ville natale, avant de devenir maître de chapelle de Saint-Marc de Venise, et d'obtenir la considération du public vénitien, qui passe pour le plus cultivé de l'époque.
Montverdi compose alors des Madrigaux, des Madrigali guerrieri e amorosi, drames musicaux où figurent les deux éléments fondamentaux du drame musical, le récitatif et le chant soliste, de la musique religieuse, dont les Vespro della beata Vergine, et également :
1621 Messe des morts
1624 Le Combat de Tancrède et de Clorinde, intermède dramatique
1630 Proserpine enlevée, opéra
1631 Messe
1639 Adonis
1640 Le Retour d’Ulysse dans sa patrie
1641 Les Noces d’Énée et de Lavinie
1642 Le Couronnement de Poppée
Méprisant les règles classiques de l'équilibre pour mettre en avant le texte, utilisant la dissonance, Claudio Montverdi est considéré comme le père de l'harmonie moderne. A son époque, il déchire le monde de la musique.
Il meurt en 1643.
Théâtre des Champs-Elysées, Paris
L’ultime œuvre de Monteverdi, génial inventeur de la forme moderne de l’opéra, dans toute sa plénitude théâtralisée. Opéra chanté en italien, surtitré en français.
Athénée Théâtre Louis-Jouvet, Paris
Figures mythologiques méditerranéennes, tour à tour prêtresses d’Apollon et intercesseuses entre les humains et le dieu des Enfers, les Sibylles furent implorées d’Italie en Lybie, de l’Antiquité jusqu’à la Renaissance. Avec leur chant, les Sibylles traversent les rives et les mondes, remontent le temps... Mais qui sont-elles pour nous aujourd’hui ?
Opéra Royal de Versailles, Versailles
La création de L’Orfeo de Striggio et Monteverdi donnait une forme inédite à la rencontre du théâtre et de la musique : la naissance de l'opéra. Jordi Savall avec le Concert des Nations autour de Marc Mauillon et Pauline Bayle font revivre ce drame inaugural, intérieur et universel.
Église Sainte-Élisabeth-de-Hongrie, Paris
Peu d’artistes sont aujourd’hui capables de vous envouter comme un « Farinelli » si ce n’est Mathieu Salama, ce sopraniste lyrique contre-ténor à la voix si particulière, si différente et aux inflexions parfois enfantines voire étranges ; il va faire revivre le répertoire d’arias, d’airs sacrés et d’airs d’opéra, composés pour les grands castrats par Haendel, Caccini, Caldara, Porpora, mais aussi Bach ou Purcell. Un hommage aux castrats et à l’âge d’or de ces voix disparues.
Bouffes du Nord, Paris
Jean Bellorini confie à Valère Novarina la réécriture du mythe d’Orphée. Le Jeu des ombres sera une plongée joyeuse dans une langue exubérante, en dialogue avec les grands thèmes musicaux de L’Orfeo de Claudio Monteverdi.
Chapelle Royale (Opéra Royal de Versailles), Versailles
Arrivé sur la fin de sa vie, Monteverdi livre ainsi son testament artistique pour la musique sacrée, en pratique le recueil des œuvres qu'il a imposées à la Basilique San Marco de Venise. Le Poème Harmonique de Vincent Dumestre sublime l’œuvre et accompagne les solistes, aux rangs desquels s’illustre la grande mezzo-soprano Eva Zaïcik.
Chapelle Royale (Opéra Royal de Versailles), Versailles
Avec les Vespro della beata Vergine, Monteverdi imagine l’un des premiers monuments de la musique sacrée européenne. Méditative et théâtrale, joyeuse et sensuelle. Leonardo García Alarcón révélera toute la beauté de cette musique à la tête de sa Cappella Mediterranea et du Chœur de chambre de Namur.
Espace Marcel Carné, Saint-Michel-sur-Orge
Comment revisiter la musique de Monteverdi, quatre siècles après sa composition ? Jérôme Correas, directeur musical des Paladins et le plasticien Guillaume Marmin s’associent pour créer un choc visuel et auditif aussi détonnant qu’étonnant.
Église Sainte-Élisabeth-de-Hongrie, Paris
Peu d’artistes sont aujourd’hui capables de vous envouter comme un « Farinelli » si ce n’est Mathieu Salama, ce sopraniste lyrique contre-ténor à la voix si particulière, si différente et aux inflexions parfois enfantines voire étranges ; il va faire revivre le répertoire d’arias, d’airs sacrés et d’airs d’opéra, composés pour les grands castrats par Haendel, Caccini, Caldara, Porpora, mais aussi Bach ou Purcell. Un hommage aux castrats et à l’âge d’or de ces voix disparues.
Théâtre des Champs-Elysées, Paris
Entièrement dédié à l’amour, Le Couronnement de Poppée de Monteverdi est l’opéra de la séduction par excellence. Chanté en italien, surtitré en français et en anglais.
La Seine Musicale - Auditorium, Boulogne-Billancourt
Le tout premier opéra de l’histoire de la musique servi par Leonardo García Alarcón.
Théâtre des Champs-Elysées, Paris
Une nouvelle invitation au voyage dans la France, l’Italie et l’Angleterre du XVIIe siècle proposé par Philippe Jaroussky.