En miroir à la Phèdre de Racine, Marc Paquien a choisi de mettre en scène cette œuvre lyrique de Jean-Baptiste Lemoyne dans une version réduite pour quatre chanteurs, qui accusera les contours du drame en concentrant le jeu autour d'une tragédie familiale sans issue.

Galin Stoev met en scène l’un des opéras les plus miraculeux du répertoire, sous la direction musicale d'Alexis Kossenko. Le génie de Mozart irradie le récit de son librettiste Lorenzo Da Ponte, qui a décortiqué le sulfureux Mariage de Figaro de Beaumarchais pour en exalter la part la plus humaine. En italien surtitré en français.

Dvorák jette tout son savoir dans cette oeuvre d'une très grande beauté, couronnement de sa carrière musicale. Robert Carsen réalise une mise en scène dont la finesse psychologique n’a d’égale que l’inventivité visuelle ; Olga Guryakova et Khachatur Badalyan incarnent ces deux êtres issus de deux mondes étrangers et dont l’amour est frappé du sceau de l’impossible. . En langue tchèque.

De Zemlinsky à Ravel, deux opéras pour un même regard lucide et impitoyable sur les ombres de l’enfance. Le nain et L'enfant et les sortilèges sont mis en scène par Richard Jones et Antony Mcdonald et dirigés par Paul Daniel.

Strauss et Hofmannsthal ont signé là le plus beau manifeste du mélange des genres, comique et tragique enfin réunis et dialoguant. Un des sommets de l’opéra au XXe siècle. En langue allemande.

Avec La Donna del lago, se transportant dans l’Ecosse de Walter Scott, Rossini inventait le romantisme musical italien. Juan Diego Florez, le plus grand ténor rossinien de notre temps, revient enfin à l’Opéra de Paris. En langue italienne.

Cette œuvre majeure de 1907 est l’unique opéra existant de Paul Dukas (1865-1935), qui reprend un grand classique des contes pour enfants d’après un livret de Maurice Maeterlinck. Sur la thématique de la condition humaine et de la liberté, il construit un opéra moderne en trois actes à la partition magnifique et raffinée.