Erri De Luca, né à Naples en 1950, a décidé de se fixer après des années d’itinérance. Refusant la carrière de diplomate, Erri De Luca préfère s’engager autrement et décide de devenir ouvrier par choix et par orgueil. Un orgueil, dit-il en souriant, qui s’est évaporé avec ma sueur. C’est son métier d’ouvrier qui lui donne conscience du rôle de ses mains dans l’acte d’écrire. Désormais c’est la main qui rythme la pensée. Aujourd’hui, Erri De Luca se consacre exclusivement à son œuvre qui le place parmi les auteurs les plus importants de la littérature italienne contemporaine.

Depuis son premier livre, Une fois, un jour, publié en 1989, il tente de démêler les fils de sa propre histoire, de son intimité, une expérience inépuisable, miroir de toutes les intimités, de notre intimité. Il rassemble les personnes qui ne sont plus là, les absents qui reprennent vie. Et c’est de cette seconde vie dont Erri De Luca se nourrit pour nous offrir des textes généreux, magnifiques.

• Ses livres

Une fois, un jour - Verdier, récit, trad. D. Valin Aux éditions Rivages, trad. D. Valin
Un nuage comme tapis - Acide, Arc-en-ciel - Rez-de-chaussée, Les coups des sens suivi de En haut à gauche - Alzaia - Tu, mio - Première heure, Trois Chevaux - Gallimard.