Montedidio

Paris 18e
du 8 février au 16 mars 2013

Montedidio

C’est à un voyage délicat que nous convie Erri de Luca, sous le ciel de Naples, dans les hauteurs de Montedidio. Et la fine adaptation qu’a faite de son texte Lisa Wurmser rend hommage à son élégance. Nous sommes au temps de la fin de l’enfance, des premiers émois amoureux, un moment qui coîncide aussi avec la disparition de la mère.

« J’ai vu qu’en italien, il existe deux mots, sommeil et songe, là où le napolitain n’en a qu’un seul, « suonno ». Pour nous, c’est la même chose. »

  • Un voyage délicat

C’est à un voyage délicat que nous convie Erri de Luca, sous le ciel de Naples, dans les hauteurs de Montedidio. Et la fine adaptation qu’a faite de son texte Lisa Wurmser rend hommage à son élégance. Nous sommes au temps de la fin de l’enfance, des premiers émois amoureux, un moment qui coîncide aussi avec la disparition de la mère.

Malgré la pauvreté, la maladie, les traces de la guerre, c’est la légèreté qui domine ce récit, le récit d’une initiation. Montedidio est un hymne à l’amour et à la liberté, à l’écriture, à la voix qui sort enfin après la mue.

L’air de rien, Erri de Luca nous confie ici ses débuts d’écrivain, enfant à la croisée des langues : le napolitain et sa fureur, langue maternelle (langue du père aussi, bien sûr, qui n’est pas allé à l’école), langue de l’oral et du quotidien ; et l’italien avec son calme relatif, langue de l’écriture, de la réflexion et du repos.

Naples est un lieu de confluence, entre la mer des pêcheurs, la terre des dockers et des porteurs de chaussures, et le ciel si clair, entre le bruit et la lumière. Avec simplicité et pudeur, l’auteur trace le tableau impressionniste d’un temps suspendu, le souvenir d’un âge charnière : l’âge de prendre son envol ; comme le fera le boomerang, unique et adoré cadeau du père que le jeune garçon polit de sa main et auquel il ajuste ses muscles d’adolescent ; et comme le cordonnier bossu Don Rafaniello (ainsi surnommé « radis rouge » en raison de son étrange physique), qui déploiera un jour vers Jérusalem les longues ailes que couve en secret son dos malade.

Par le Théâtre de la Véranda. Traduction de l’italien : Danièle Valin.

  • La presse

« Lisa Wurmser a su trouver le fil, entre féerie et réalités âpres. Un théâtre bricolé (très bel usage de l'image et clin d'œil au cinéma néoréaliste transalpin) qui met le sourire aux lèvres et du rêve plein la tête. » Sylviane Bernard-Gresh, Télérama Sortir

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Informations pratiques

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10, place Charles Dullin 75018 Paris

Accès handicapé (sous conditions) Lieu intimiste Pigalle
  • Métro : Anvers à 120 m, Abbesses à 336 m
  • Bus : Anvers - Sacré Coeur à 108 m, Yvonne Le Tac à 136 m, Trudaine à 256 m
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Plan d’accès

Atalante
10, place Charles Dullin 75018 Paris
Spectacle terminé depuis le samedi 16 mars 2013

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