« Il m’a quittée et le monde s’est défait. » Seule en scène, F. cherche à comprendre. Conseillères avisées ou archaïques, ses petites voix s’en mêlent. Il va falloir de l’humour pour quitter la pose romantique et regarder son désir en face.

Louis nous regarde nous installer dans la salle, il a l’œil malicieux. Derrière lui, deux fauteuils jumeaux, le néon de la cuisine, le ronron des cafetières, la baignoire et l’infini couloir. La Mère, Antoine, Catherine et Suzanne attendent dans l’espace morcelé du souvenir. Quelques notes de Bach et Louis nous emmène dans le théâtre de la maison familiale.

Avec humour et sans complaisance, un homme s’accuse de tous les maux du monde pendant 50 minutes. L’obstination de l'homme à se considérer coupable devient peu à peu une folie du langage. L’effet miroir est garanti : le texte est corrosif, enlevé, vertigineux.

Trois comédiens, sur un plateau encombré de sapins enguirlandés, survivent à huit éditions de Noël chaque fois plus corrosives. Dehors, il neige. Cela aurait pu faire un si joli tableau. Manque de bol, tout a fondu.

D'après Léonce et Léna de Georg Büchner. Notre bon vieux Léonce a la vie devant lui, il pourrait agir mais il s’ennuie et navigue dans une nostalgie romantique qui l’enferre : le plateau est atteint de mélancolie et la fable de Büchner est à la dérive…

Écrit comme des séquences de cinéma, À vue de nez nous propose de suivre la vie d’Elisa de 0 à 13 ans. Sa particularité : avec seulement deux et trois aux yeux, elle est « bigleuse ». C’est donc au travers de sa vision déformée que la petite fille va nous raconter son quotidien. Un spectacle qui permet de prendre du recul et d’aborder avec beaucoup d’humour et de tendresse la question du handicap. À partir de 7 ans.

D'après Léonce et Léna de Georg Büchner. Notre bon vieux Léonce a la vie devant lui, il pourrait agir mais il s’ennuie et navigue dans une nostalgie romantique qui l’enferre : le plateau est atteint de mélancolie et la fable de Büchner est à la dérive…

Un groupe de trentenaires d'aujourd'hui évolue dans le Paris survolté et séduisant de Balzac. Ensemble ils s'interrogent sur les Illusions perdues et questionnent la représentation.

« Il était une fois un roi et une reine qui avaient une fille en âge d’être mariée ». Eric Louis et Pascal Collin embarquent le public - bienvenu dès l’âge de six ans - dans une aventure qui prend les formes d’un récit traditionnel pour mieux les pervertir.

Jean Levert, résistant en 40, s'oppose à la guerre d'Algérie. Il vient de sortir de prison, tandis qu'à la Saint-Jean les conscrits font la fête avant de quitter le pays... Très librement inspiré de l'histoire du poète paysan limousin, Henri Nanot.