Julie Fonroget commence son parcours de comédienne par des études de théâtre et de cinéma rejoignant plusieurs méthodes qui se recoupent dont celle de Uta Hagen au HB Studio à New York ainsi que celle de Blanche Salant et d’Hélène Cheruy à Paris revisitant la pédagogie de Lee Strasberg. Dernièrement portant un très grand intérêt aux méthodes russes elle décide de suivre une formation très intensive à L’Académie des Arts de Minsk en Biélorussie. Là-bas elle y aborde les méthodes des actions – physiques et de l’analyse action, dernières avancées méthodologiques de Stanislavski et exposées par Maria Knebel, son ancienne élève.
Julie Fonroget débute au théâtre de l’Odéon sous la direction de Lucas Ronconi dans Ce soir on improvise de Pirandello. Tout d’abord intéressée par le théâtre classique et plus précisément les comédies, elle s’avance vers des pièces de Molière dont Sganarelle et Georges Dandin puis vers Feydeau avec On purge bébé dans une mise en scène d’Eric Mariotto où elle interprète avec délectation le rôle de Madame Follavoine. C’est grâce au metteur en scène Pierre Pirol qu’elle découvre un univers plus noir et un humour plus grinçant avec notamment Horovitz et son travail sur 10 pièces courtes. Dans cette continuité, elle aborde un travail sur Laura dans La ménagerie de verre de Tennesse Williams. La fragilité et la sensibilité extrêmes de ce personnage agressé par le monde environnant la touche énormément. Et ce sont des personnages en marge des conventions, en grande souffrance pour la plupart, qu’elle interprétera par la suite.
Elle rentrera donc dans l’univers violent de Steeve avec Antoine Prugne dans son film Burnout et dans la folie de Véronique dans l’adaptation poétique des Suaires de Véronique réalisé par Razvan Constantinescu.
Dernièrement, sa rencontre théâtrale avec Manon Conan lui fera découvrir un théâtre radical et subversif défiant les conventions scéniques avec Judith et Lucrecia de Marco de la Parra où elle interprétera le rôle sanguinaire de Judith. En 2008 elle interprète Disco Pigs d'Enda Walsh, m.e.s. Amandine du Rivau.
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Echangeur, Bagnolet
You don’t own me revient sur un fait divers hors norme qui a fait la une des journaux du monde entier en 2006 : l’affaire Natascha Kampusch. Dans une forme qui emprunte au documentaire autant qu’à la fiction, la pièce met en relief la circulation des discours entre médias et opinion : une plongée dans les paradoxes du processus victimaire et de notre inaltérable besoin de compassion.
Théâtre 13 - Bibliothèque, Paris
Manufacture des Abbesses, Paris
Proscenium, Paris