Marina Tsvétaeva (Moscou 1892 - Yelabuga 1941)
Courte biographie
Poésie
Théâtre
Récits et Essais
Correspondance
Poétesse, prosatrice et auteur dramatique, elle est née du mariage d’un historien de l’Art -veuf inconsolé d’un premier amour et déjà père de deux enfants - et d’une musicienne -frustrée de la carrière de pianiste qu’elle ne mena jamais. Le couple eut une autre fille, Anastasia, née en 1894.
La vie de Marina porte les marques d’un destin tragique lié aux tourments de l’Histoire (bouleversement de la Révolution russe) et de son histoire (séparations, morts, exil, misère et solitude). Non-conformiste, indépendante et d’un tempérament tumultueux, elle ne s’est associée ni à l’aventure du communisme en URSS, ni à celle de ses opposants -embrasser dans une même vénération Rozanov le moraliste fanatique et Maïakovski le poète rouge était pour le moins faire preuve d’hérésie en ces temps de détresse- et fut cruellement mise à l’écart de tous les milieux littéraires. On lui connaît cependant de grandes amitiés avec certains poètes et écrivains, dont Boris Pasternak et Rainer-Maria Rilke.
La vocation littéraire de Marina Tsvétaeva a été très précoce. Sa mère, qui voulait en faire une musicienne, tenta de l’en détourner en se moquant et en détruisant ses premiers poèmes. Pourtant elle publie ses premières poésies, à Moscou, à l’âge de seize ans. Ses différentes terres d’accueil (Berlin, Prague et surtout Paris) ne lui donnèrent pas la possibilité de faire connaître son œuvre. Les dernières années parisiennes (la poétesse y vécut entre 1925 et 1939) furent à cet égard particulièrement difficiles.
En 1939 Marina Tsvétaeva décide de rentrer en Russie. Accablée alors par les pires difficultés morales et matérielles, elle se pend le 31 août 1941, à Yelabuga en Tatarie, où elle a été évacuée avec son fils après que les allemands eurent franchi la frontière de l’Union Soviétique.
Poèmes. Gallimard, 1968.
Vœux de Nouvel An. L'Éphémère n°17, 1971.
Insomnie. Alidades n°1, 1982.
Le Poème de la montagne. Le poème de la fin. L'Âge d'Homme, 1984.
Tentative de jalousie & autres poèmes. La Découverte, 1986.
Le ciel brûle. Les Cahiers des Brisants, 1987.
Les Arbres. Clémence Hiver, 1989.
Le Gars. Clémence Hiver, 1991 ; Des Femmes, 1992.
L'Offense lyrique. Fourbis, 1992.
Après la Russie. Rivages Poche, 1993.
Poèmes, introd. d'Adriadna Efron. Éditions du Globe, 1993.
Sans lui, avec Sophie Parnok. Fourbis, 1994.
Le Poème de l'air. Le Cri, 1994.
Le Ciel brûle suivi de Tentative de jalousie. Poésie Gallimard, 1999.
Ariane. L'Âge d'Homme, 1979.
Phèdre. Actes Sud, 1991.
Romantika (Le Valet de cœur, La Tempête de neige, La Fortune, L'Ange de pierre, Une aventure, Le Phénix). Gallimard, 1998.
Une aventure et Le Phénix. Clémence Hiver, 1999.
Le Diable et autres récits. L'Âge d'Homme, 1979 ; Le Livre de Poche Biblio, 1995.
Mon frère féminin. Mercure de France, 1979.
Le Conte de ma mère. Le Nouveau Commerce n° 65-66, 1988.
L'Art à la lumière de la conscience. Le Temps qu'il fait, 1987.
Indices terrestres. Clémence Hiver, 1987.
Mon Pouchkine suivi de Pouchkine et Pougatchov. Clémence Hiver, 1987.
Les Flagellantes. Clémence Hiver, 1989.
Averse de lumière. Clémence Hiver, 1989.
Le Poète et le Temps. Le Temps qu'il fait, 1989.
Le Poète et la Critique. Le Temps qu'il fait, 1989.
Histoire d'une dédicace. Le Temps qu'il fait, 1989.
Nathalie Gontcharova. Sa vie, son œuvre. Clémence Hiver, 1990.
Histoire de Sonetchka. Clémence Hiver, 1991.
De vie à vie ; Ici-haut. Maximilian Volochine. Clémence Hiver, 1991.
Assurance sur la vie - Le Chinois. Clémence Hiver, 1991.
Des poètes : Maïakovski, Pasternak, Kouzmine, Volochine. Des Femmes, 1992.
Corespondance à trois, avec Boris Pasternak et Rainer Maria Rilke. Gallimard, 1983.
Neuf lettres avec une dixième retenue et une onzième reçue. Clémence Hiver, 1985.
Lettre à Véra Merkourieva (31 août 1940). La Nouvelle Alternative n°7, 1987.
Quinze lettres à Boris Pasternak. Clémence Hiver, 1991.
Cet(te) artiste n'est pas lié(e) en ce moment à un spectacle.
Théo Théâtre, Paris
C’est l’histoire d’un adieu, d’une passion, de la fin d’un homme et du début d’un mythe.
Petit Gymnase - Studio Marie Bell, Paris
Une femme sort du noir. Elle nous regarde et laisse doucement les mots de Marina Tsvetaeva s’emparer d’elle. Dans sa bouche, ils deviennent musique, s’élèvent, se heurtent et nous entraînent dans sa chute.
Lucernaire, Paris
Atalante, Paris
Atalante, Paris
Maison de la Poésie, Paris
Espace Marais, Paris
Théâtre de l'Ouest Parisien, Boulogne Billancourt
Aktéon, Paris
Maison de la Poésie, Paris