Cygnes noirs

Paris 18e
du 13 au 14 février 2015

Cygnes noirs

Les Cygnes noirs est composée à partir d’œuvres de deux écrivains russes ayant vécus à Paris, à l’époque de la grande émigration russe du XXème siècle, Gaïto Gazdanov et Marina Tsvétaeva. Spectacle en russe surtitré en français.

Spectacle en russe surtitré en français.

Gaïto Gazdanov est moins connu que Tsvétaeva, mais sa renommée est plus mystérieuse à certains égards. C’est un ex officier de l’Armée blanche, né à Saint-Pétersbourg, avec des origines ossètes. Il a vécu la plus grande partie de sa vie à Paris. L’action de ses récits et de ses romans se déroule souvent à Paris ou dans d’autres régions de France, allant de la Côte d’Azur jusqu’à des bourgades normandes. Sa langue poétique est proche de celles de Bounine et de Boulgakov, ses illustres contemporains. Ses personnages sont inoubliables, ils portent en eux quelque chose d’imperceptiblement dostoïevskien.

Son récit Les Cygnes noirs donne le titre du spectacle. C’est le récit d’un émigrant russe à Paris, jeune homme peu ordinaire, qui se tue le jour qu’il s’est fixé d’avance lui-même, parce que la vie est lourde et peu intéressante. Dans ce récit, le narrateur et le personnage principal, un exilé, ont un rapport très étroit. Gazdanov y développe l’idée de la recherche spirituelle, l’appel à Dieu, mais aussi de la destinée humaine, du courage, de la peur, de la soif de l’amour.

Le nom de Marina Tsvétaeva, grande poétesse russe, occupe une place importante dans la littérature mondiale. Son œuvre poétique et narrative est très connue, mais elle a également eu une riche correspondance, qui en revanche est bien moins connue.

Sa correspondance décrit la vie quotidienne à Paris de l’incroyable Marina, avec ses épreuves, son exigence poétique intègre envers elle-même et envers les autres. Dans ses textes et dans sa poésie, ses personnages, dont chaque destin semble entouré d’une aura personnelle, sont traversés par des peurs irrationnelles, par la beauté spirituelle de chaque instant, par le mal qui rôde près de l’âme, par le bien qui s’éveille dans un cœur oppressé.

Nous avons tenté d’allier au style épuré d’un théâtre poétique, celui d’un récit mi – symbolique, mi – surréaliste, rappelant autant les films de Tarkovsky et de Bergman que la poésie du théâtre de Strindberg, cette danse de la mort, cette sonate des spectres. Reflets bergmaniens et strindbergiens strillent l’atmosphère d’une quête spirituelle, où les personnages voyagent à travers leurs souvenirs, rêves et désirs tout comme nous, les gens d’aujourd’hui.

Alexis Levchine et Zakhar Khoungoureev

Vous avez vu ce spectacle ? Quel est votre avis ?

Note

Excellent

Très bon

Bon

Pas mal

Peut mieux faire

Ce champ est obligatoire
Ce champ est obligatoire

Vous pouvez consulter notre politique de modération

Informations pratiques

Atalante

10, place Charles Dullin 75018 Paris

Accès handicapé (sous conditions) Lieu intimiste Pigalle
  • Métro : Anvers à 120 m, Abbesses à 336 m
  • Bus : Anvers - Sacré Coeur à 108 m, Yvonne Le Tac à 136 m, Trudaine à 256 m
Calcul d'itinéraires avec Apple Plan et Google Maps

Plan d’accès

Atalante
10, place Charles Dullin 75018 Paris
Spectacle terminé depuis le samedi 14 février 2015

Pourraient aussi vous intéresser

Rosencrantz et Guildenstern sont morts

Les Gémeaux - Scène Nationale de Sceaux

Les innocents

Cartoucherie - Théâtre de l'Epée de Bois

Farm Fatale

Ferme du Buisson

Journée de noces chez les Cromagnons

La Colline (Théâtre National)

Golem

La Colline (Théâtre National)

Spectacle terminé depuis le samedi 14 février 2015