Diplômé de l’Université McGill de Montréal, le canadien Philippe Sly fait partie des barytons-basses les plus prometteurs de sa génération. Boursier de la Fondation Jacqueline Desmarais pour les jeunes chanteurs d’opéra canadiens, il a notamment remporté le premier prix du Concours musical international de Montréal, le Concours des auditions nationales du Metropolitan Opera en 2011, le prix jeune soliste des Radios francophones publiques, ainsi que la bourse d’opéra Brian Law à Ottawa en 2010.
Il fait ses débuts professionnels sur scène à la Canadian Opera Company de Toronto (dans Les Contes d’Hoffmann, Gianni Schicchi et Iphigénie en Tauride), puis au Festival de Salzbourg dans Das Labyrinth de Winter sous la direction d’Ivor Bolton. Il a également fait ses débuts à l’Opéra de San Francisco dans Così fan tutte (Guglielmo) sous la direction de Nicola Luisotti, un rôle qu’il a repris ensuite avec le Los Angeles Philharmonic Orchestra et Gustavo Dudamel. À San Francisco, il a chanté Bartolo dans Le Barbier de Séville, Ormonte dans Partenope et Figaro dans Nozze di Figaro.
En concert, Philippe Sly a notamment chanté La Passion selon saint Matthieu de Bach avec l’Orchestre Métropolitain (direction Yannick Nézet-Seguin), Golaud dans Pelléas et Mélisande avec l’Orchestre Symphonique de Montréal sous la baguette de Kent Nagano, le Requiem de Fauré dirigé par Alain Altinoglu ainsi qu’avec l’Orchestre Symphonique de Québec, le Deutsche Requiem, l’Oratorio de Noël et le Messie avec le Toronto Symphony, Salomon de Haendel avec Les Violons du Roy dirigés par Bernard Labadie. Il s’est également produit dans un programme d’airs d’opéra avec l’Orchestre Philharmonique de Kuala Lumpur en Malaisie ainsi qu’en récital avec le pianiste Michael McMahon.
Il a récemment fait ses débuts parisiens dans Au Monde de Philippe Boesmans à l’Opéra-Comique. Il chante le Requiem de Mozart avec le Toronto Symphony Orchestra, la Passion selon saint Matthieu à Hambourg, Béatrice et Bénédict au Festival de Glyndebourne, le rôle-titre de Don Giovanni au Festival d’Aix-en-Provence et à l’Opéra de Lyon. Il fait ses débuts à l’Opéra de Paris dans le rôle de Guglielmo dans une nouvelle production de Così fan tutte dirigée par Philippe Jordan et mise en scène par Anne Teresa De Keersmaeker, ainsi que dans Jephta de Haendel.
Sa discographie (pour Analekta) comprend deux albums solo intitulés In dreams et Love’s Minstrels /English Songs from the 19th and 20th Centuries, ainsi qu’un disque de cantates de Rameau, Les amants trahis (avec Hélène Guilmette et Luc Beauséjour).
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Opéra Bastille, Paris
Après The Dante Project la saison dernière, l’Opéra national de Paris continue d’explorer la musique du compositeur contemporain Thomas Adès avec la création française de The Exterminating Angel. Le compositeur s'inspire du film de Luis Buñuel et signe une partition riche et tendue. La mise en scène est confiée à Calixto Bieito, fasciné depuis longtemps par l’univers du réalisateur. Spectacle en anglais, surtitré en français et en anglais.
Opéra Garnier, Paris
Opéra Garnier, Paris
Avec six chanteurs doublés de six danseurs, la chorégraphe Anne Teresa De Keersmaeker met en scène le désir qui unit et sépare les êtres. L'orchestre de l'Opéra national de Paris joue la dernière musique composée par Mozart avec le librettiste Da Ponte. Une sublime soirée. Spectacle en italien, surtitré en français et en anglais.
Théâtre des Champs-Elysées, Paris
Opéra Garnier, Paris
Avec six chanteurs doublés de six danseurs, la chorégraphe Anne Teresa De Keersmaeker met en scène le désir qui unit et sépare les êtres. L'orchestre de l'Opéra national de Paris joue la dernière musique composée par Mozart avec le librettiste Da Ponte. Une sublime soirée. Spectacle en italien, surtitré en français et en anglais.
Opéra-Comique, Paris