Poignardées, malades, suicidées, brûlées vives, défenestrées, noyées, pendues… En 4 siècles d’opéras masculins, le sort infligé aux héroïnes est aussi tragique que leurs airs sont sublimes. En 2023, et si Drame ne rimait enfin plus avec Dame ? Et si l’on inversait les rôles ? Un hommage dégenré aux héroïnes d'opéra.

Cet opéra de Grétry fait revivre l’esthétique de la France des Lumières dans un livret plein d’esprit et dans une partition éminemment mélodique finement dirigée par Jérémie Rhorer. Réductions exclusives pour les adhérents Theatreonline !

On sait bien de nos jours que Marivaux n’a rien à voir avec le marivaudage. Bien sûr, il y a le jeu, le feu de joie permanent, la légèreté des apparences et le tourbillon des sentiments, jusqu’au vertige, mais au-delà, s’affirme la cruauté d’un conte noir, la mise à nu du cœur humain, la course éperdue vers l’abîme. La raison d’amour se montre impitoyable

Dans ce sanatorium des environs de Tokyo se retrouvent des malades qui souffrent d'un mal étrange pour lequel on ne les soigne d'ailleurs pas.

Dans ce sanatorium des environs de Tokyo se retrouvent des malades qui souffrent d'un mal étrange pour lequel on ne les soigne d'ailleurs pas.

L’incapacité d’Alceste de s’arracher à un amour impossible, son affrontement avec Philinte - le débat insoluble entre celui qui veut adapter le monde à ses vues et celui qui décide de s’adapter au monde - racontent selon lui le difficile rapport de chacun à la réalité. Il voit en Philinte et Alceste les deux visages d’un même personnage, tiraillé entre la nécessité d’être adulte et la difficulté de le devenir.