Premier chef-d’oeuvre de Wagner, Le Vaisseau fantôme réunit les thèmes chers au compositeur : l’errance, la rédemption par la mort et le déchaînement des sentiments magistralement traduits par l’orchestre. Dans sa mise en scène, Willy Decker s’attache à représenter la tempête qui se déchaîne dans la musique autant que dans le coeur de ses personnages.

Philippe Jordan dirige les Neuf symphonies de Beethoven. Au programme, la Symphonie n° 9 en ré mineur.

Pour son avant-dernier opéra, Janácek croise l’œuvre littéraire de Karel Capek – pionnier de la science-fiction – et met en musique une histoire singulière de procès et d'éternité, à mi-chemin du roman policier et du conte métaphysique. Le théâtre écorché de Krzysztof Warlikowski transpose le philtre d’immortalité dans notre mythologie contemporaine. Ricarda Merbeth incarne cette énigmatique et maléfique cantatrice. En langue tchèque.

Strauss et Hofmannsthal ont signé là le plus beau manifeste du mélange des genres, comique et tragique enfin réunis et dialoguant. Un des sommets de l’opéra au XXe siècle. En langue allemande.

Il n’y a peut-être pas de plus beau et plus poignant livre d’images dans l’histoire de l’opéra que les trois actes de La Walkyrie, première journée de L’Anneau du Nibelung. Philippe Jordan dirige les plus grands chanteurs wagnériens d’aujourd’hui. En langue allemande.

Réminiscence, hallucination et réalité s’entremêlent dans ce qui est l’un des opéras les plus vertigineux du XXe siècle. Donné pour la première fois à l’Opéra de Paris, La Ville morte déploie une somptuosité vocale et orchestrale à peu près sans comparaison, une volupté poétique et morbide. En langue allemande.