En langue allemande.
Réminiscence, hallucination et réalité s’entremêlent dans ce qui est l’un des opéras les plus vertigineux du XXe siècle. Enfant prodige et fils d’un des grands musicologues de Vienne, Erich Wolfgang Korngold avait été remarqué par Gustav Mahler avant que son premier opéra ne fasse l’admiration de Puccini. Il n’avait que vingt-deux ans lorsqu’il porta à la scène l’énigmatique récit de Georges Rodenbach, Bruges-la-morte, chef-d’oeuvre du symbolisme.
Ecrit sur mesure pour les plus grands chanteurs viennois de l’époque, La Ville morte déploie une somptuosité vocale et orchestrale à peu près sans comparaison, une volupté poétique et morbide où l’auditeur se laisse emporter. Au sein de la conversation musicale la plus serrée et de l’architecture la plus visionnaire, Korngold fait s’élever d’ineffables mélodies, territoires du souvenir, un air ancien accompagné au luth ou une valse ensorcelante. Peuplée de fantômes, La Ville morte ne s’achève pas moins sur le triomphe de la vie - son premier titre -, l’adieu aux chimères et une renaissance inespérée.
Opéra en trois tableaux (1920)
Musique d'Erich Wolfgang Korngold (1897-1957)
Livret de Paul Schott d'après Le Mirage de Georges Rodenbach, adaptée du roman Bruges la morte du même auteur.
Direction musicale : Pinchas Steinberg
Décors et costumes : Wolfgang Gussmann
Lumières : Wolfgang Goebbel
Chorégraphie : Athol Farmer
Chef de chœur : Patrick Marie Aubert
Orchestre et Choeur de l’Opéra national de Paris
Maîtrise des hauts-de-seine ⁄ chœur d’enfants de l’opéra national de paris
Place de la Bastille 75012 Paris
Réservation possible également au 01 40 13 84 65 pour les places non disponibles en ligne et/ou pour les choisir.
Accès en salle uniquement sur présentation du billet électronique que vous recevrez par email.