Conte fantastique écrit avec l’auteur-compositeur Romain Tiriakian, Dans ta peau aborde la longue quête pour trouver sa voix/e. Celle au fond de sa gorge et celle dans laquelle on s’embarque. Cette pièce charrie aussi l’histoire des créatrices qui se sont fait passer pour un autre quand il était impossible de signer de leur nom. C’est l’histoire d’un travestissement, des masques que l’on doit mettre pour se révéler.
Sybille a perdu son amour et le leader de son groupe de musique. Perdu au sens littéral : il s’est évaporé sans laisser de trace, comme le chanteur Alain Kan en 1990. Face à cette disparition, Sybille loue un appartement pour s’y enfermer. Ce lieu va agir comme un révélateur : depuis qu’elle est enfant, elle entend une voix au fond d’elle qu’elle a toujours cherché à faire taire. Cette voix va prendre les commandes de sa vie.
Conte fantastique écrit avec l’auteur-compositeur Romain Tiriakian, Dans ta peau aborde la longue quête pour trouver sa voix/e. Celle au fond de sa gorge et celle dans laquelle on s’embarque. Cette pièce charrie aussi l’histoire des créatrices qui se sont fait passer pour un autre quand il était impossible de signer de leur nom. C’est l’histoire d’un travestissement, des masques que l’on doit mettre pour se révéler.
Dans ta Peau est un projet que je porte en moi depuis de nombreuses années, il s’est écrit à deux périodes éloignées de ma vie grâce au soutien de la Chartreuse, c’est une création qui prend le temps de naitre, de grandir.
Son passage au plateau attendait que je rencontre l’interprète qui puisse porter le rôle de Sybille, une actrice, chanteuse et multi instrumentiste : Léopoldine Hummel.
Dans ta peau parle de franchir un pas, d’oser être soi et de la longue quête pour trouver sa voix/e. Celle au fond de sa gorge et celle qui s’ouvre devant nous et dans laquelle on choisit de s’embarquer. Cette pièce charrie avec elle l’histoire des créatrices, de celles qui ont dû dissimuler leur identité et qui se sont fait passer pour un autre quand il était impossible de signer de leur nom.
C’est l’histoire d’un travestissement, des masques que l’on doit mettre paradoxalement pour se révéler. A l’heure où les artistes sont encouragés à nous ouvrir une fenêtre sur leur intimité, souvent factice et bâtie de toutes pièces par des agences de com, on peut questionner le pouvoir d’attraction de l’anonymat, du sans visage qui finalement en devient mille. Comme dans Dorian Gray, le roman fantastique d’Oscar Wilde, il y a dans cette histoire un prix à payer pour entrer dans la lumière. Sybille fait une sorte de pacte, une nuit. Elle laisse la place à son autre « elle » sans savoir si elle pourra le contrôler. Et immanquablement elle se laissera dépasser et devra ôter son masque pour ne pas être aspirée.
Julie Ménard
159 avenue Gambetta 75020 Paris