L'adaptation du roman
La presse du roman
La Presse de Gilbert Ponte
L'Exercice Théâtre
La presse de la compagnie
Frédéric Beigbeder , auteur du roman 99 francs, ouvre le premier chapitre de son livre par cette citation de Fassbinder :
"Ce qu'on est incapable de changer, il faut au moins le décrire".
Très vite, il note : "j'écris ce livre pour me faire virer"... Quelques jours après la parution de son roman,
Beigbeder sera remercié sine die par son employeur, la filiale française d'une des plus grosse
agence de pub au monde... Le romancier n'aura donc effectivement rien changé, mais au moins aura t- il
dépeint tout en en démontant méthodiquement les rouages, l'univers décadent, délirant, déprimant, méprisant et finalement mal connu de la publicité.
Cette description, véhémente et romantique, naïve parfois, colérique toujours
et dont l'humour est aussi salutaire qu'irrésistible, nous avons voulu la porter sur scène pour réellement la donner à voir, et ceci avec la complicité et le talent de ce comédien caméléon qu'est Gilbert
Ponte, passé maître, dans les spectacles solo. 99 francs aurait pu tout aussi bien s'intituler :
Confessions d'un fils de pub, d'où l'évidence d'une adaptation solo. Ainsi, seul en scène, Gilbert Ponté incarnera bien sûr Octave Parango, l'anti-héros insolent, rageur et désabusé dénonçant le mercantilisme universel, mais également tous les personnages hauts en couleurs et décalés que croise Octave dans cet univers publicitaire implacable.
La première adaptation théâtrale en France, un événement en puissance pour l'événement littéraire de la rentrée 2000.
Le titre du livre 99 F est un concept (un concept pertinent, voire génial : donné comme titre à un livre son prix de vente, c'est exprimer avec franchise la nature d'un monde où l'argent est la réalité ultime). Michel Houellebecq
Beigbeder va-t-il plaire ou déranger ? Vont fleurir les mots provocation, mode, narcissisme. Pourquoi pas colère, monde réel, bonne lecture, liberté ? Au jour où nous sommes, le 18 août 2000, une de mes plus savoureuses lectures a été 99 F. Le Point
De cette traversée d'un microcosme totalitaire qui régit l'univers, Frédéric Beigbeder, plus houellebecquien que jamais, retient que "le marketing est une perversion de la démocratie". Et il brocarde les publicitaires qui règnent sur "nos existences clonées, notre hébétude somnambule", avec leurs propres armes : des slogans, des jeux de mots, des concepts, du mépris et du sarcasme. D'où il ressort que 99 F est un roman "anxiogène" mais "impactant", qu'il convient de lire ASAP entendez "as soon as possible". Le Nouvel Observateur
Si vous êtes scotchés devant votre téléviseur lorsqu'on passe la série "Urgences" pour conjurer dans l'humour la vision de l'univers hospitalier dans lequel, soudain, votre corps, sa survie, appartiennent totalement à d'autres , alors vous êtes des lecteurs potentiels du roman de Frédéric Beigbeder, 99 F, une odyssée loufoque et terrifiante sur la planète des ?nouveaux maîtres du monde?, les publicitaires. Le Monde
Le patchwork de Beigbeder est composé, du titre au point final, comme l'univers qu'il dénonce : de citations, de perpétuels made in, de cynisme et de superficialité. Ses personnages et ses dialogues ne sont bons que lorsqu'ils sont ridicules. Libération
On est navré pour lui... Mais on ose quand même lui dire qu'il aurait dû, comme ses "pubeux" après leurs délires créatifs, faire le ménage dans l'avalanche de "bons" mots et de références culturello-journalistiques qui finissent par faire de son livre... un yaourt beaucoup trop gras. L'indigestion menace. Les Echos
(Pour Beigbeder) on ne fait qu'obéir... Aux parents, aux professeurs, aux patrons, aux médecins... A la pub que fustige ce misanthrope couvert de filles et de coke, revenu des néologismes pompeux des créatifs et des champignons hallucinogènes rapportés d'Amsterdam. Et tout ça fait un livre événement déjà inscrit sur la liste des favoris du Goncourt. Elle a bon dos la pub ! France-Soir
A propos de La Ferme des Animaux (1997/1999)
Comédien, mime, danseur, Gilbert Ponte incarne à lui tout seul une quinzaine de personnages, sans jamais céder à la caricature facile. Une
intonation de voix, un geste lui suffisent pour évoquer moutons, âne et autres chevaux. Captivant, émouvant, éblouissant de légèreté.
Télérama - M. Bourcet
Saluons la performance de Gilbert Ponte qui, sur scène, réalise le tour de force d'être tantôt drôle, tantôt inquiétant, dans le cuir et les
plumes de ces animaux un peu trop humains. Politis - Véronique Lopez
G. Ponte n'a nul besoin de décor pour nous faire entrer dans sa fable animalière tant cet homme orchestre semble rompu à la comédie, au
mime, à la danse et à la caricature... foi d'animal. La Terrasse - Monique Charron
G. Ponte virtuose de la sobriété met son talent au service d'une fable universelle écrite par un défenseur de l'homme ordinaire.
Midi Libre - M-C.Harant
A propos du Bar sous la Mer (2000/2001)
Gilbert Ponte est un grand comédien capable d'endosser ses différents rôles avec une adresse étonnante.
Le Parisien
Gilbert Ponte, petit homme échappé de la commedia dell'Arte, mime si bien cette galerie de conteurs loufoques que le Bar semble flotter sur scène.
Le Point
Après sa prestation réussie dans La Ferme des Animaux, ce comédien prouve à nouveau sa virtuosité à camper des personnages
extravagants. Il réalise une performance d'acteur al dente. Le Figaro
Entre Cinema Paradiso et Le Petit Monde de Don Camillo... Quelle performance d'acteur !
Pariscope
Un grand coup de chapeau à Gilbert Ponte ! Le Monde
La compagnie est créée fin 1994. Jusqu'à récemment, elle a axé son travail essentiellement en direction du public jeune, et ce autour de deux volets :
Les spectacles "lycéens" :
Fin 1994 : Huis Clos de Jean-Paul Sartre. A l¹affiche à Paris de mars 1995 à janvier 1999 (Guichet-Montparnasse, Aktéon Théâtre, Petit Hébertot, Arts-Hébertot). Festival off 95.
1998/99 : Les Mouches de Jean-Paul Sartre, co-production des Arts-Hébertot
2000 : Le Mariage de Figaro de Beaumarchais, co-production des Arts-Hébertot, avec le soutien de la Ville du Puy, du Conseil Général de Haute-Loire et du Conseil Régional d'Auvergne.
2000/2001 : L'Ile des Esclaves de Marivaux, avec le soutien de la DRAC Auvergne, à Paris de fin novembre à début mars, puis en tournée à travers toute la France. Festival off 2001.
Les spectacles jeune public :
1996/97 : Valentin veut aller dans la Lune (texte et mise en scène: Stéphane
Aucante. Festival off 97, puis d¹avril à octobre 1998 au Petit Hébertot.
1999 : Raphaël et les Marsouins (texte et mise en scène: Stéphane
Aucante. De mars à août 1999 au Petit Hébertot.
2000/2001 : La si jolie vie de Lucie Parapluie de S.Aucante; mise en scène : J.
Bert, en co-production avec l'Espace Georges Simenon de Rosny-sous-Bois; puis à l'Espace Jemmapes (Paris). Soutien
Adami et Spedidam.
Sans oublier la création contemporaine et d'autres auteurs du répertoire...
1995 : Un Homme, sa Femme et un Chapeau d'après l'opéra de Michael
Nyman, The Man who mistook his Wife for a Hat au Théâtre du Guichet-Montparmasse (30 représentations) avec le soutien de l'Adami; puis en tournée en Région Centre avec le soutien du Conseil Régional du Centre.
1997 : Le Songe d'une Nuit d'Été de Shakespeare. De février à juin au Petit Hébertot; Festival off 97 (Le Chien qui Fume)
1997/98 : L'Ange Assassin, d'après Being at Home with
Claude de René-Daniel Dubois (traduction, adaptation et mise en scène : Stéphane
Aucante. Co-production avec l'Espace Georges Simenon de Rosny-sous-Bois et le Petit Hébertot. Programmation parisienne de janvier à mai 98.
1998/99 : La Manie de la Villégiature de Goldoni. Création en plein air, reprise en salle à Paris (Espace Jemmapes) en novembre-décembre 99.
L'île des Esclaves, saison 2000/2001
Des décors soignés, une mise en scène alerte, et bien sûr, tout le talent
des comédiens, voilà qui devrait réconcilier les jeunes et les moins jeunes
avec le théâtre!" La Montagne
Les rôles d'esclaves sont magnifiquement interprétés par Sandrine Bouchou et l'espiègle Ali Meziti... Une mise en scène de qualité."
Magazine Starter Plus
Une très bonne interprétation, une mise en scène simple et ingénieuse... La conception du spectacle est excellente.
Artelio
La si jolie vie de Lucie parapluie, Automne 2000
L'équipe de comédiens s'amusent beaucoup sans en faire des tonnes. Un peu comme dans Raphaël et les Marsouins du même auteur, dont on reconnaît le
style malicieux... Les chansons sont irrésistibles... Une réussite. Télérama
C'est tendre, coloré, amusant. Un beau moment à partager avec les plus jeunes.
Le Parisien
Le Mariage de Figaro, printemps 2000
Une mise en scène brillante. La Montagne
Une performance d'acteurs. Le public est comblé. Nouvelle République du Centre Ouest
C'est fin et sans esbroufes. A l'image de la mise en scène. Ouest-France
La manie de la Villégiature, Etés 98 & 99
Une pièce à la fois drôle et intelligente, servie par des comédiens et une mise en scène brillants .
La Marseillaise
Un grand moment de théâtre, rythmé et trépidant ! L'Eveil
Les comédiens de l'Exercice Théâtre servent brillamment une galerie de portraits qui aurait sans doute séduit Freud... Le public se régale...
Remarquable ! La Tribune/ Le Progrès
Les Mouches, Paris 98/99
Un spectacle plein de brio et d'ironie. Télérama
Une mise en scène enchanteresse. Toute la composition se révèle haut en couleurs, en symboles, en mouvement. Une ronde tragique.
Campus Mag.
Des jeunes comédiens qu'on voit évoluer avec délectation, une mise en scène très contemporaine. Pari réussi pour l'Exercice Théâtre.
Jeunes à Paris
Une mise en scène particulièrement claire et vivante signée Stéphane Aucante.
Paris Boum Boum
Un spectacle formidable et d'une rare jeunesse. Paris Paname
Huis Clos, Paris 95/97, Avignon 95
Des comédiens formidables, époustouflants d'intensité dramatique. Un travail où la fidélité du ton épouse l'innovation de la mise en scène.
Le Quotidien de Paris
L'enfer mis en scène par Stéphane Aucante, c'est diablement fameux! Dauphiné Libéré
Des comédiens remarquables qui ajoutent à l'existentialisme de Jean-Paul Sartre
une brûlante chaleur humaine. L'Evénement du Jeudi
Un homme, sa femme et un chapeau, Paris 95
Des comédiens qui font merveille. France 2
Les comédiens, subtilement dirigés par Stéphane Aucante, animent de leur présence et de leur conviction cette terrible histoire d'amour qui laisse le
public pantois et haletant. Chapeau, vraiment. L'Avant-Scène
Valentin veut aller dans la lune, Avignon 97, Paris 98
Un très joli spectacle pour les enfants qui ont envie d'aller au théâtre et les parents qui aiment les accompagner... On rit beaucoup.
Marie Fringant /Vicky Somment, France Inter
Pour faire une bonne histoire, il faut se placer du côté du rêveur et le laisser aller à ses délires. C'est le cas...
Des acteurs excellents. Télérama
Coup de cœur. Une galerie de personnages résolument fantaisistes et, pour certains, franchement géniaux... On passe un très bon moment.
Le Parisien
14, rue Trévise 75009 Paris