Dans la France de l’entre-deux guerres, quelque part en province, deux femmes se rencontrent dans la coulisse d’une petite école de chant, lieu magique, refuge, envers de la scène, et laboratoire des rêves.
Marguerite de Vence n’a que vingt ans, une voix exceptionnelle, mais sait-elle bien ce qu’elle attend de la vie ? Rose Berg, de quinze ans son aînée, semble avoir donné à son existence un sens très précis. Du moins, c’est ce qu’elle veut croire.
Pendant un bref moment, où Marguerite s’apprête à devenir ce que Rose aurait pu être, leurs visages se superposent et se confondent. Mais bien vite, Marguerite, aspirée par le succès, s’éloigne de son amie partie « à contre-voix ».
« Rarement il m'a été donné d'assister à un spectacle traitant avec autant de délicatesse de la condition des femmes. » La Marseillaise
« Une charge émotionnelle importante pour un portrait en deux temps des blessures internes des femmes. » Le Dauphiné Libéré
« La pièce obsédante d'Elisabeth Bouchaud est d'une sensibilité toute française qui fait penser à Marguerite Duras. » Time Out London
Belles interprétations théâtrales et lyriques. Un spectacle tout en sensibilité, intimiste, très plaisant.
Un texte coupé au couteau, avec des répliques magnifiques et une charge emotionnelle très intense. Les actrices sont excellentes, et forment un duo attachant et authentique.
Deux voix de femmes pour deux histoires de femmes, déchirées et déchirantes. L’une s’en sort, l’autre pas. Mêlant merveilleusement et adroitement Chant et Théâtre, la pièce se révèle comme un contrepoint rigoureux, jouée en contre chant par deux comédiennes brillantes dont une magnifique soprano. Rose et Marguerite se rencontrent dans un cours de chant. Rose, scientifique de métier, chanteuse de réconfort, porte son passé comme un fardeau présent, lourd, impossible, empêchant. Brisée par son histoire, elle semble pourtant trouver dans l’amitié avec Marguerite, un possible avenir, une renaissance du plaisir de vivre. Marguerite est une jeune femme enfermée dans son éducation, minée par son secret, trouvant dans la musique la rédemption et une forme de résilience salvatrice. Alors que l’une s’enferre et ne parviendra pas à rebondir, l’autre s’envole et parvient au succès, jusqu’à oublier peu à peu Rose. L’auteur Elisabeth Bouchaud joue Rose. Son intensité et la profondeur des sentiments qu’elle dévoile touche au cœur et fait résonner finement la douleur de l’espoir déçu et la désespérance de ce personnage. Clara Schmidt joue Marguerite. Elle joue et chante brillamment. Sa voix de soprano est un régal musical qui accompagne de façon presque surréaliste les affres des situations traversées par l’histoire. Nathalie Martinez signe une mise en scène simple, quasi sereine, qui met en valeur les moments de mélancolie, de joies et permet à l’émotion de s’installer d’un bout à l’autre de la pièce. Un spectacle terriblement beau.
Pour 3 Notes
Belles interprétations théâtrales et lyriques. Un spectacle tout en sensibilité, intimiste, très plaisant.
Un texte coupé au couteau, avec des répliques magnifiques et une charge emotionnelle très intense. Les actrices sont excellentes, et forment un duo attachant et authentique.
Deux voix de femmes pour deux histoires de femmes, déchirées et déchirantes. L’une s’en sort, l’autre pas. Mêlant merveilleusement et adroitement Chant et Théâtre, la pièce se révèle comme un contrepoint rigoureux, jouée en contre chant par deux comédiennes brillantes dont une magnifique soprano. Rose et Marguerite se rencontrent dans un cours de chant. Rose, scientifique de métier, chanteuse de réconfort, porte son passé comme un fardeau présent, lourd, impossible, empêchant. Brisée par son histoire, elle semble pourtant trouver dans l’amitié avec Marguerite, un possible avenir, une renaissance du plaisir de vivre. Marguerite est une jeune femme enfermée dans son éducation, minée par son secret, trouvant dans la musique la rédemption et une forme de résilience salvatrice. Alors que l’une s’enferre et ne parviendra pas à rebondir, l’autre s’envole et parvient au succès, jusqu’à oublier peu à peu Rose. L’auteur Elisabeth Bouchaud joue Rose. Son intensité et la profondeur des sentiments qu’elle dévoile touche au cœur et fait résonner finement la douleur de l’espoir déçu et la désespérance de ce personnage. Clara Schmidt joue Marguerite. Elle joue et chante brillamment. Sa voix de soprano est un régal musical qui accompagne de façon presque surréaliste les affres des situations traversées par l’histoire. Nathalie Martinez signe une mise en scène simple, quasi sereine, qui met en valeur les moments de mélancolie, de joies et permet à l’émotion de s’installer d’un bout à l’autre de la pièce. Un spectacle terriblement beau.
2 bis, Passage La Ruelle 75018 Paris