La compagnie ADA-Théâtre propose un spectacle épique et ludique sur la dette et la monnaie, pour enfin lever l'angoisse qui nous tient médusés devant l'horreur de l'argent et la fatalité de l'endettement. Equipés de cerceaux de plastique, de balles multicolores et d'une solide détermination, cinq acteurs et un percussionniste embarquent dans le manège infernal de la création monétaire.
Ils entreprennent de démonter avec humour notre lugubre système économique, puis en explorent l'histoire depuis la lointaine Mésopotamie (où l'on effaçait toutes les dettes périodiquement !). Ils finiront par en réinventer l'avenir - pourquoi pas sur le chemin du salaire à vie…
Distribution en alternance.
« Avec eux, la dette devient (presque) drôle... Présenter un spectacle ludique sur l'argent, une « anti-tragédie de la dette » : la compagnie ADA-théâtre s'est lancée un sacré défi. A grand renfort de balles, la troupe démonte un système absurde mais pas irréversible (...) avec beaucoup de pédagogie et d'humour. » Le Parisien, 8 novembre 2016
« Ce " théâtre théorique " , qui essaie de penser joyeusement et de donner au spectateur l'occasion d'en faire autant, est finalement d'une grande originalité et mérite d’être découvert puisqu'il réussit à divertir en ouvrant l'esprit.... On soulignera, au passage, la performance aussi physique que ludique du quintet mené par Judith Bernard, avec Gilbert Edelin, Benjamin Gasquet, Antoine Jouanolou et Toufan Manoutcheri... sans oublier Frédéric Harranger aux nécessaires percussions ! » Philippe Person, Froggy's delight, octobre 2016
« Cette pièce nous amène à comprendre les mécanismes du système capitaliste pour mieux s’y affronter. Il y’en a peu du théâtre militant qui se donne pour ambition de casser les codes, donner les clés de la compréhension, s’opposer au système et c’est notamment pour cela qu’il faut courir voir Amargi ! » Révolution Permanente, le 14 novembre 2016
« C’était un pari difficile sur le papier de présenter un spectacle ludique sur l’argent, une «anti-tragédie de la dette», et la compagnie ADA-Théâtre relève le défi haut la main ! » Addict Culture, 24 novembre 2016
Après Bienvenue dans l'angle Alpha (adaptation de Capitalisme, désir et servitude de Frédéric Lordon), j'ai voulu poursuivre avec mon équipe l'aventure d'un théâtre politique en corps à corps avec l'époque, regardant en face les structures de son aliénation. Cette fois c'est au nerf de la guerre que le spectacle s'en prend - l'argent - lieu obscène où se concentrent nos désirs, nos angoisses et notre égarement.
Il s'agit de ne plus se laisser subjuguer, d'oser comprendre, et très concrètement, de reprendre la main... Nourris par une copieuse documentation (David Graeber, Frédéric Lordon, André Orléan, Bernard Friot), nous avons transformé les épineuses questions monétaires en situations de jeu, et nous avons troqué l'angoisse d'un piège fatal contre les vertiges d'un monde à réinventer.
une mise en scène ingénieuse, de bons acteurs qui font passer presque "comme une lettre à la poste" une initiation au monde compliqué de l' argent et comment s' en débarrasser
Dommage que ce soit réservé à l'entre-soi du public parisien averti.
Très très bon spectacle, vivant, intelligent et tellement drôle.. J'aime beaucoup la fin !
Excellent travail sur l'histoire plurimillénaire de la dette, à voir et revoir !
Pour 6 Notes
une mise en scène ingénieuse, de bons acteurs qui font passer presque "comme une lettre à la poste" une initiation au monde compliqué de l' argent et comment s' en débarrasser
Dommage que ce soit réservé à l'entre-soi du public parisien averti.
Très très bon spectacle, vivant, intelligent et tellement drôle.. J'aime beaucoup la fin !
Excellent travail sur l'histoire plurimillénaire de la dette, à voir et revoir !
Très beau travail de mise en scène Démonstration accessible et bien menée Excellents acteurs
On passe un moment très agréable, on y apprend plein de choses, sans oublier de rire.
7 rue Véron 75018 Paris