"Il n’est nul besoin de s’asseoir et de pleurer sur les droits de l’homme. On a juste besoin de rencontrer les gens dont les parents sont morts, ont été torturés ou ont dû s’enfuir." Anna Politkovskaïa
Seule en scène, Mireille Perrier évoque Anna Politkovskaïa. Journaliste. Considérée comme sujet ‘non rééducable’ par l’Etat-major russe pour avoir relaté les crimes militaires et les mensonges officiels du Kremlin en Tchétchénie. Elle avait également dénoncé les turpitudes et obscurité de l’insurrection tchétchène. Assassinée (2006) pour avoir simplement pratiqué son métier de journaliste au sein d’un titre indépendant, La Noveïa Gazeta.
Il ne s’agit pas de vénérer la tombe de la journaliste morte, mais d’entretenir le feu de son combat vivant. De laisser la possibilité au spectateur de réfléchir à ce qu’Anna Politkovskaïa a choisi de vivre.
D’après le texte de Stefano Massini, édité par l’Arche.
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