Robert Carsen signe, après son Alcina d’anthologie à l’Opéra national de Paris, la nouvelle mise en scène d’Ariodante, composé la même année.
Si Haendel vivait aujourd’hui, on dirait qu’il est résilient. Alors qu’en 1734‑1735, le public s’éloigne de lui et que son contrat avec le King’s Theatre touche à sa fin, le compositeur se met à écrire Ariodante, un opera seria destiné à ouvrir le flambant neuf Théâtre royal de Covent Garden. Comme galvanisé par l’adversité, il livre une œuvre rayonnante, aussi virtuose que le livret – tiré d’un épisode d’Orlando furioso de l’Arioste – est simple : la princesse d’Écosse, Ginevra, aime Ariodante à qui elle est promise, mais un complot mené par le traître Polinesso la fait accuser d’infidélité.
Si on trouve dans cette partition inspirée le plus beau lamento de Haendel, « Scherza infida », toute l’œuvre regorge d’arias virtuoses et respire l’intelligence théâtrale. De quoi stimuler l’inspiration de Robert Carsen, qui signe après son Alcina d’anthologie à l’Opéra national de Paris, la nouvelle mise en scène d’Ariodante, composé la même année.
Opéra en trois actes (1735)
D’après Antonio Salvi Ginevra, principessa di Scozia, inspiré de L’Arioste, Orlando furioso
The English Concert
Chœurs de l’Opéra national de Paris
Coproduction avec le Metropolitan Opera, New-York
Chef des Choeurs : Alessandro Di Stefano
Décors : Robert Carsen, Luis Carvalho
Costumes : Luis Carvalho
Lumières : Robert Carsen, Peter Van Praet
Dramaturgie : Ian Burton
Place de l'Opéra 75009 Paris
Réservation possible également au 01 40 13 84 65 pour les places non disponibles en ligne et/ou pour les choisir.
Accès en salle uniquement sur présentation du billet électronique que vous recevrez par email.