Sept femmes désillusionnées rêvent d’amour de contes de fée. Elles entraînent Henri Barbe-‐Bleue, vendeur de chaussures, dans un jeu où chacune va tenter de devenir sa Cendrillon.
Dans un grenier, sept femmes rêvent d’amour de contes de fée. Devant nous, elles fabriquent les décors propices à réaliser leurs fantasmes et à faire d’Henri leur Prince charmant. Parmi ces femmes, une jeune aveugle reste en retrait tandis qu’Henri se confronte au sentiment amoureux.
Cette fable est comme les contes de fée une mise en garde.
Contre l’envie de façonner l’autre à sa convenance ou de tout connaître de lui.
Mais ici, on nous prévient aussi de l’espoir.
De cette image d’amour absolu que ces mêmes contes nous renvoient. La réalisation de nos fantasmes peut-elle seulement être à la hauteur de nos espérances ?
Ou ne sont-ils que des rêves inaccessibles dont l’attente sera pour nous mortifère ?
Faut-il comme le Barbe-Bleue du conte tenir nos espoirs enfermés dans notre cabinet secret afin d’entrevoir le bonheur ?
Traduction Laurent Mulheisen
30, rue du Chevaleret 75013 Paris