Black Comedy, c’est une pièce où le spectateur voit tout ce qu’il n’est pas censé voir... Et il a bien de la chance.
La pièce phénomène débarque enfin en France !
Dans ce classique anglais de la comédie, totalement burlesque et déjanté de Peter Shaffer, la grande soirée organisée en l’honneur d’un éminent collectionneur d’art va virer au désastre suite à une panne de courant qui plonge tout un immeuble dans le noir. Black Comedy, c’est une pièce où le spectateur voit tout ce qu’il n’est pas censé voir... Et il a bien de la chance.
C’est un colin-maillard chaotique, une pièce chorale où personne ne tient plus debout. Une course effrénée contre la montre où rien ne se passe comme prévu. Black Comedy nous confirme une chose : dans le noir, tout est possible. Surtout le pire.
Distribution en alternance.
On s'amuse bien devant cette comédie grâce aux comédiens qui se croisent ou se cognent aux accessoires. Un grand bravo à la personne qui s'occupe des lumières en fonction des situations et, personnellement, j'ai trouvé que Mme Lemoine en faisait un peu trop dans son "délire".
Quand on songe à la distribution anglaise d'origine (Albert Finney, Derek Jacobi et Maggie Smith), on comprend pourquoi le spectacle adapté en français peine à dépasser un gentil divertissement au regard notamment de l'interprétation globale. Si on rit, c'est surtout grâce à Virginie Lemoine assez irrésistible dans un rôle de vieille fille dont le vernis craque au fil de l'intrigue. Arthur Jugnot est bien gentil mais il n'a pas hérité de la vis comics paternelle, quant à Mélanie Page elle est certes charmante mais nettement moins convaincante qu'Anouk Viale en amoureuse sur le retour. Bref, même conclusion qu'Olivier H. : ça n'est pas là le phénomène comique annoncé.
On rit beaucoup, une pièce dynamique et des acteurs à la hauteur
Les acteurs maîtrisent les rôles inhabituels de feindre l’obscurité sur une scène éclairée, validant ainsi un comique de situation qui durera tout le long de la représentation. Cet effet ne pouvant à lui seul assurer le succès de la pièce, on attend des dialogues qu’ils fassent le reste par une écriture à l’humour efficace et subtile... Que nenni, il sera facile et attendu, malheureusement sans surprise. Potache de bout en bout, tout espoir « Audiarisant » sera inévitablement déçu. Un public moins exigeant, y trouvera cependant son compte sans pour autant demander un rappel au tomber du rideau. L’ensemble est bon mais loin du « phénomène » annoncé. O.H
Pour 4 Notes
On s'amuse bien devant cette comédie grâce aux comédiens qui se croisent ou se cognent aux accessoires. Un grand bravo à la personne qui s'occupe des lumières en fonction des situations et, personnellement, j'ai trouvé que Mme Lemoine en faisait un peu trop dans son "délire".
Quand on songe à la distribution anglaise d'origine (Albert Finney, Derek Jacobi et Maggie Smith), on comprend pourquoi le spectacle adapté en français peine à dépasser un gentil divertissement au regard notamment de l'interprétation globale. Si on rit, c'est surtout grâce à Virginie Lemoine assez irrésistible dans un rôle de vieille fille dont le vernis craque au fil de l'intrigue. Arthur Jugnot est bien gentil mais il n'a pas hérité de la vis comics paternelle, quant à Mélanie Page elle est certes charmante mais nettement moins convaincante qu'Anouk Viale en amoureuse sur le retour. Bref, même conclusion qu'Olivier H. : ça n'est pas là le phénomène comique annoncé.
On rit beaucoup, une pièce dynamique et des acteurs à la hauteur
Les acteurs maîtrisent les rôles inhabituels de feindre l’obscurité sur une scène éclairée, validant ainsi un comique de situation qui durera tout le long de la représentation. Cet effet ne pouvant à lui seul assurer le succès de la pièce, on attend des dialogues qu’ils fassent le reste par une écriture à l’humour efficace et subtile... Que nenni, il sera facile et attendu, malheureusement sans surprise. Potache de bout en bout, tout espoir « Audiarisant » sera inévitablement déçu. Un public moins exigeant, y trouvera cependant son compte sans pour autant demander un rappel au tomber du rideau. L’ensemble est bon mais loin du « phénomène » annoncé. O.H
48, rue du Faubourg Saint Martin 75010 Paris