De ses premiers émois d’adolescente à sa fin terrible, cette série de lettres, d’extraits de journaux intimes et de témoignages retrace le parcours de Magda, future épouse Goebbels, admirée par Hitler et icône nazie. Une fausse correspondance pour un destin effroyable... Avec Julie Depardieu.
De ses premiers émois d’adolescente à sa fin terrible, cette série de lettres, d’extraits de journaux intimes et de témoignages retrace le parcours de Magda, née Ritschel puis épouse Quandt, puis épouse Goebbels, admirée par Hitler, icône nazie, première dame du troisième Reich et mère six fois meurtrière soit trois fois Médée.
Une fausse correspondance pour un destin effroyable...
Le pari était risqué : raconter à partir d'une fausse correspondance le destin de Magda Goebbels. Le spectacle aurait pu être austère, voire ennuyeux, mais pas du tout. On est pris de bout en bout par les propos tantôt vaniteux, tantôt touchants, mais toujours passionnés de cette femme aveuglée par le magnétisme de Hitler. Bien écrit, bien joué, troublant et au final, inoubliable.
Cette représentation, basée sur la correspondance de Madame Goebbels, offre un regard historiquement instructif. À travers ces lettres, j'ai eu quelques difficultés à discerner l'évolution psychologique de cette femme. Cependant, la scène finale, où nous la voyons réagir tel un animal blessé, dépourvue de toute humanité, nous laisse profondément bouleversés. Ce moment nous confronte à la brutalité de la réalité et à la fragilité de l'âme humaine.
Magda Goebbels fût une icône de l'Allemagne nazi. Elle assistait à de nombreuses représentations publiques, radiophoniques ainsi que de nombreux articles dans la presse, personnifiant le "grand idéal" de la femme parfaite. Au début, partisane convaincue des idéaux patriotiques, puis le temps venu, assistante raisonnée de la carrière de son mari et surtout mère investie. La pièce est prenante et émouvante, surtout dans son final, par la présentation de la douleur de cette femme, déchirée par le geste ultime et désespéré qu'elle se doit d'accomplir.
Pour 3 Notes
Le pari était risqué : raconter à partir d'une fausse correspondance le destin de Magda Goebbels. Le spectacle aurait pu être austère, voire ennuyeux, mais pas du tout. On est pris de bout en bout par les propos tantôt vaniteux, tantôt touchants, mais toujours passionnés de cette femme aveuglée par le magnétisme de Hitler. Bien écrit, bien joué, troublant et au final, inoubliable.
Cette représentation, basée sur la correspondance de Madame Goebbels, offre un regard historiquement instructif. À travers ces lettres, j'ai eu quelques difficultés à discerner l'évolution psychologique de cette femme. Cependant, la scène finale, où nous la voyons réagir tel un animal blessé, dépourvue de toute humanité, nous laisse profondément bouleversés. Ce moment nous confronte à la brutalité de la réalité et à la fragilité de l'âme humaine.
Magda Goebbels fût une icône de l'Allemagne nazi. Elle assistait à de nombreuses représentations publiques, radiophoniques ainsi que de nombreux articles dans la presse, personnifiant le "grand idéal" de la femme parfaite. Au début, partisane convaincue des idéaux patriotiques, puis le temps venu, assistante raisonnée de la carrière de son mari et surtout mère investie. La pièce est prenante et émouvante, surtout dans son final, par la présentation de la douleur de cette femme, déchirée par le geste ultime et désespéré qu'elle se doit d'accomplir.
64, rue du Rocher 75008 Paris