Candide ou l'optimisme

• Un spectacle caustique

Candide, dans ses tribulations, a parcouru presque tout le monde connu, ne rencontrant nulle part - ou presque - d'humanité qui vaille. Candide marche sur des monceaux de morts dans les villages en cendres, est contraint de tuer, manque d'être tué lui-même, voit partout l'arbitraire, la filouterie, la furieuse méchanceté des hommes.

Une horreur que Voltaire distille en une langue serrée et rapide, avec l'apparent détachement de l'ironie. Voltaire exprime ainsi son indignation : d'autant plus émouvant qu'il ne joue pas de l'émotion.

Aujourd'hui, où règne le sentiment d'une impossibilité d'agir sur le monde, deux jeunes gens, en proie à l'ennui de vivre, réinventent l'histoire de Candide. Un spectacle caustique, qui par une série de petits dynamitages, met à mal l'esprit de sérieux, la cuisterie, les préjugés de la religion, de l'amour romantique, débusque tous les discours mensongers sur le monde.

• La presse

"Candide ou l'optimisme "éclairé"... Un conte philosophique d'actualité, des métamorphoses fluides interprétées avec douceur par deux comédiens sensibles et chaleureux... "Candide" balaie les préjugés mais garde son "Optimisme". Calmement, pour la postérité et pour lui-même, Voltaire plant avec le soutien de la Compagnie RL, les limites d'un "jardin" intérieur vaste comme le monde." Nathalie Demaille, La Provence

"René Loyon fait jouer le conte de Voltaire par deux personnages. Jouer ? Dire et jouer à la fois, selon le principe d'une adaptation qui fait des acteurs à la fois et en alternance les diseurs et les interprètes de l'action. Virgil Mergnat se voit attribuer ce qui relève de Candide et Nicolas Dufour les personnages les plus variés. Avec rien, ils donnent l'image de ce monde multiple que Voltaire fait parcourir à ses antihéros. Ils sont excellents, virtuoses et la mise en scène de Loyon fourmille d'idées dynamiques. Un régal." Gilles Costaz, Politis

"Désopilant Voltaire, et cocasse interprétation ; la fable de Candide, traitant de tous les malheurs de la destinée humaine, naturels ou provoqués, ne prend décidément pas une ride." N.A., La Voix