La pièce aborde la question de la santé mentale à travers l’aventure de Caspar interné psychiatrique dans les années 70 aux USA. À partir de 16 ans
À partir de 16 ans
C’est la période qui précède l’interdiction de la lobotomie utilisée pour effacer « les déviances » ! (La fille Kennedy par exemple). Caspar (Mickaël Winum) nous fait voyager à la frontière de la normalité, du rêve, de la réalité et des angoisses collectives, à travers la relation avec son infirmier : Leland (Jean-Paul Sermadiras). Les deux hommes développent un lien étrange qui va jusqu'à remettre en cause l'identité de chacun.
La ligne imaginaire est bien fragile, et Caspar retrouvera une forme de liberté dans sa folie.
L'auteur explore dans sa pièce la frontière entre le rêve et le réel.
« Un choc, une performance, un chef d’œuvre. (...) La pièce comme la mise en scène sobre, dépouillée, exemplaire d’Olivier Desbordes est un miracle de complexité. (…) Beau, intense, le duo d’acteurs fonctionne à merveille. Un chef d’œuvre visuel et théâtral. » Jean-Rémi Barland, La Provence
« Mickael Winum est prodigieux. Son infirmier, interprété avec finesse par Jean-Paul Sermadiras figure le hors champ d’une opinion collective bien inquiète devant ce fou plein de raison. Nous ne sortons pas indemne de cette performance applaudie copieusement. » David Rofé-Sarfati, L’autre scène.org
« Dans ce huis clos baroque superbement mis en scène par Olivier Desbordes, la raison côtoie le fantasque, Rimbaud rejoint Artaud et l’authenticité des acteurs donne corps et sensibilité à cette pièce de l’auteur humaniste Claude-Alain Planchon. » Marc Brun, La Dépêche
« Les performances exceptionnelles des acteurs et le texte profond en font une pièce incontournable pour ceux qui cherchent à explorer les profondeurs de l’âme humaine. Ce n’est pas seulement une pièce à voir, mais à vivre pleinement, à ressentir et à méditer. » Agnès Guéry, Passion Théâtre
« Une performance dans le jeu d’acteurs qui nous happe du début à la fin de cette pièce, complexe et déstabilisante. (…) Un très bel exercice et un texte ciselé. Le décor quasi-inexistant sublime la qualité du jeu de ces comédiens hors pair. » Evelyne Karam, VIVANTMAG
« Le héros malheureux de cette histoire est magnifiquement incarné par Mickaël Winum. (…) Un tableau cruel de la condition des aliénés mentaux dans l’Amérique des années 70 repeinte aux couleurs de Rimbaud. » Jean-Pierre Hané, Culture-tops – Critique des événements culturels
Caspar gît dans sa cellule blanche, enfermé dans un univers restreint sur les murs de laquelle il projette ou invente ses réalités. Leland, le possible infirmier tente de représenter l’ordre, l’homme construit extérieur. L’univers réservé à la folie est édifié suivant le nombre d’or : la folie, le rêve, compris dans l’équilibre parfait c’est le paradoxe de l’autisme.
Le projet de la mise en scène et de la direction d’acteurs, n’est pas de faire comprendre, mais de faire entendre ou percevoir ! Les personnages sont dans une sorte de lâcher-prise, chacun jouant son rôle social, se laissant engloutir dans le secret de l’âme... Dans ce qui n’est pas dit, dans la toile d’araignée tissée par le passé.
Comme dans le film de Jean Genet, Le chant d’amour, il y a une impression de violence qui est transcendée par une empathie poétique issue de « l’enfance heureuse ». Contrairement aux apparences, Caspar est une pièce lumineuse, l’écriture libère, la narration n’explique pas, elle permet de dire pour oublier... Pour dire quoi de la réalité ? Qu’importe, elle évacue...
À partir d’une mise en organisation de faits dans un récit d’une nuit d’insomnie, cette pièce accepte notre folie intérieure et collective pour vivre le réel. Le travail essentiel : c’est le décor intérieur des deux comédiens dans ce huis-clos baroque qui s’adresse à nous toutes et tous.
7 rue Véron 75018 Paris