Présentation
Intentions de mise en scène
Livret et musique Pauline Viardo
Direction musicale et piano Françoise Tillard
Opéra comique de salon à voir en famille. Ecrite en 1904, Cendrillon est la dernière uvre de Pauline Viardo. Pièce musicale d'une grande qualité, livret très fidèle au conte, cette Cendrillon sert à merveille le récit théâtral.
Chacun se souvient de lhistoire de Cendrillon, pauvre petite fille riche maltraitée par ses surs, esclaves de leurs caprices. Ces petites précieuses étaient jalouses de sa jeunesse, de sa beauté et de sa gentillesse, et pour couronner le tout son propre père semblait indifférent à sa tristesse. Jour après jour Cendrillon se persuadait quelle ne rencontrerait jamais lamour et ne trouverait jamais chaussure à son pied. Une tragédie domestique au suspense inquiétant. Cette injustice flagrante a décimé des générations denfants emportés par le doute. On connaît lhistoire de Cendrillon, mais bien moins la carrière de Pauline Viardot auteur du livret et de la musique. Grande cantatrice, elle eut son heure de gloire au milieu du XIXème siècle. Elle a laissé trois opérettes dont Cendrillon, la dernière, créée en 1904 dans un salon parisien ,très en vogue au siècle dernier.Cest cette atmosphère conviviale que nous tenterons de retrouver au Théâtre des Sources.
Pauline Viardot (1821-1910) a été admirée, voire aimée de tous les grands artistes du XIXème siècle. Cantatrice brillante, malgré une carrière courte, elle laisse trois opérettes dont deux écrites sur des livrets de Tourgueniev, de nombreuses mélodies et quelques pièces pour violon et pour piano.
Cendrillon est sa dernière opérette dont elle écrivit elle-même les paroles. Elle fut donnée à Paris, le 23 avril 1904 dans le salon de Mademoiselle de Nogueiras. Cette œuvre n’a jamais été présentée au public depuis sa création.
Opérette de salon nous dit le sous-titre de l’œuvre, ce qui nous donne envie que cela se passe dans un salon. Ainsi s’établirait un lien entre les spectateurs et l’espace scénique, le salon du père de Cendrillon.(...) Nous n’avons pas l’intention de “tricher” avec le conte. Il ne s’agit pas de le moderniser ni de l’actualiser. C’est bien l’histoire de Cendrillon, beaucoup plus sûrement même que chez Rossini (qui s’est permis de faire disparaître le soulier !).
Nous essayerons plutôt d’y apporter un nouvel éclairage. Le fantastique existe toujours, sous d’autres formes peut-être, et nous avons envie de raconter ce conte aux petits comme aux grands.
Ruth Orthmann
8, avenue Dolivet 92260 Fontenay-aux-Roses
Voiture : N 20 depuis porte d'Orléans - sortir à Bagneux.