Christophe Alévêque - Debout

Présentation du spectacle
Perplexe ! Je suis perplexe
L'avis de Laurent Ruquier
Le mot du metteur en scène
La presse

• Présentation du spectacle

Christophe Alévêque associe la gueule de l'emploi à des textes nerveux, efficaces et souvent hilarants... Il appartient à cette lignée de comique populaires qui, de Fernand Reynaud à Coluche, savent épingler nos petits et grands travers...

Insaisissable, intransigeant, Christophe Alévêque cisèle ses textes acides et pertinents en autopsiant notre vie quotidienne. Avec sa façon inimitable d'envoyer valser les valeurs morales, de taper là où ça fait mal, d'avoir un sens de la dérision qui fonctionne à tous les coups.

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• Perplexe ! Je suis perplexe

J'avais décidé avec ce nouveau spectacle de me calmer. J'ai bien essayé, j'ai tout tenté pour regarder le monde qui nous entoure avec un maximum d'optimisme et de compréhension. Rien à faire, la nature a repris le dessus, je n'y arrive pas, c'est plus fort que moi. Ne riez pas, ce n'est pas drôle.

Que de mollesse, de mensonges, d'hypocrisie, de bonne conscience, de “bien-pensance”, de mièvrerie, de résignation, de couvre-feu moral ! Et la peur, cette peur qui fait de nous des agneaux, cette peur entretenue par tout ceux qui veulent nous manipuler à leur guise. Arrêtons d'avoir peur, tout cela est un leurre !

Non, décidément je ne peux pas faire autrement que de me mettre en colère, avec humour bien sûr, les dictateurs de pensée et les moralistes de tous genres sont déjà assez nombreux. Suis-je le seul à être dans cet état ? Je ne crois pas et tant mieux, se retrouver tout seul à être en colère c'est fatigant. Le rire du public est l'essence que je mets dans mon moteur. Merci ! De toute façon je crois que si j'avais été plombier, j'aurais gueulé dans les tuyaux, je n'ai pas le choix.

Et puis il y a Robert… Personnage qui trotte dans ma tête depuis très longtemps. Est ce un monstre ? Il en a tous les symptômes. Lâcheté ou courage, la frontière est si infime, les vrais monstres sont-ils ceux que l'on repère immédiatement, trop facilement, ou les autres, ceux dont le masque est neutre, parfois angélique, ou bien sont-ils à l'intérieur de chacun de nous ?

Robert, lui, a franchi le cap. À nous d'essayer de comprendre. Évidemment les sujets à ne pas aborder n'existent pas, le politiquement correct n'est pas de mise dans ce spectacle Mais rassurez-vous je ne suis pas méchant, juste un peu lucide. Si j'osais, je dirais que le public est la Belle au bois dormant et moi le prince qui va l'embrasser pour qu'elle se réveille. Si ça ce n'est pas de l'amour ! Un prince pas si beau que ça qui donne plus de coups à l'estomac qu'au cerveau qui baigne souvent dans le formol social… Attention, pour de bonnes raisons, éveiller le débat, stimuler la discussion, parlons, parlons, parlons… même pour ne rien dire je provoque une réaction, après c'est à vous de voir.

Au fait, c'est un One Man Show mais je ne suis pas tout seul sur scène, avec qui ? À vous de découvrir. Un indice : je chante sous ma douche et la scène est ma salle de bain.

Perplexe, je suis perplexe ! Et j'ai horreur de ça, alors venez m'aider à supporter l'époque, je vous aiderai à en faire autant. Un bel échange, non ? Ensemble, dans un grand éclat de rire.

Christophe Alévêque

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• L'avis de Laurent Ruquier

Voilà plus de dix ans que je connais Christophe Alévêque et il n'a pas changé ! Son succès dans Rien à cirer, cinq jours sur TF1 dans les Niouzes, ses triomphes sur scène, sa titularisation dans On a tout essayé sur France 2, sa présence radiophonique sur France Inter ou Europe 1, ses rôles au cinéma...

Tout ça aurait pu transformer l'homme ou adoucir la bête de scène ; que nenni ! Il continue de râler contre tout : sa femme, les couloirs de bus, l'Amérique, la droite, la gauche et encore la droite, les radars, la loi anti-tabac, le luxe, les enfants, les lobbies, la vidéosurveillance, l'Amérique, la pudibonderie, les religions, les maisons de disque, la droite, l'Amérique, sa femme… Et tout ça, sans jamais se répéter ! Dire que s'il ne voulait pas être libre, il serait si gentil… mais comme il se bat aussi contre la gentillesse, il reste un homme libre (enfin, quand pupuce n'est pas là !).

J' ai oublié de vous dire qu'évidemment, il me fait beaucoup rire, ça n'est pas très original. Pourvu qu'il ne change pas ! Et surtout si il devait esquisser le moindre sourire de complaisance, surtout, prévenez-le, prévenez-moi... C'est que ce serait le début de la fin de nos libertés.

Laurent Ruquier

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• Le mot du metteur en scène

Mettre Christophe Alévêque en scène c'est tout faire pour sacraliser sa mauvaise humeur, cadrer ses excès de lucidité, tacher le quotidien sans passer pour des barbares Et puis surtout bouger le cul de la réalité, histoire de la faire douter le temps d'un rire.

Philippe Sohier

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• La presse

"Artiste aux talents multiples, Christophe Alévêque occupe pleinement l'espace d'une gestuelle élégante qui ravit, il chante ou prend un ton sérieux pour admettre "je ne crois plus en rien", il mime à s'y méprendre, tel un magicien de la scène." Le Journal de Saône et Loire, 23 janvier 2005

"Chirurgien de l'humour. Fraîchement arrivé dans la bande à Ruquier, Christophe Alévêque n'en reste pas moins un humoriste insaisissable aux texte ciselés." Dauphiné libéré, 4 janvier 2005

"Avec son humour acide, féroce et cynique, l'homme fait rire, certes, mais nous fait aussi nous interroger sur ces détails de la vie quotidienne qu'il autopsie avec délice." Le Parisien, 3 janvier 2005

"Insaisissable, intransigeant, il cisèle ses textes avecc l'acuité d'un chirurgien et le désenchantement du poète. Il n'est pas facile mais fascinant." Le Dauphiné libéré, 26 décembre 2004

"Poussant l'art du cynisme le plus noir, Christophe Alévêque disserte avec verve des "petits trucs qui te pourrissent l'instant", brocarde les excès dans la lutte du "risque zéro", et marche avec délice sur les luimites de la bienséance." Philippe Ménard, Sud Ouest, 11 décembre 2004

"Avec Christophe Alévêque, il y en a pour tous les goûts et de tous les degrés, du premier au troisième, voire plus si affinités. (...) Défenseur de toutes les libertés, il met le doigt là où la société va mal." Annie Quelven, Le télégramme, 22 novembre 2004

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