L’avantage avec Claire Diterzi, c’est qu’elle crée en bousculant la musique. Et comme forcément elle a de la voix et davantage, il fallait bien qu’un jour elle retourne le monde de la musique. C’est le cas de 69 B.P.M., projet hors norme et sans précédent dont l’onde de choc se répercute de l’infiniment petit « son » à sa grande théâtralisation.
Entièrement produit par l’auteure qui vole désormais de ses propres ailes, ce nouveau projet libère la juste mesure d’une énergie dévastatrice. Peu après les souffrances sublimes d’une femme cassée, l’heure est au coup de poing. C’est comme un deuxième round de combat à la motivation vengeresse, rien de moins qu’un retour aux sources pour cette punk de naissance.
Dans un environnement sonore neuf (et composé en grande partie sur les textes endiablés du dramaturge argentin Rodrigo Garcia), plus rock que pop et plus pop que rock, miné de tubes explosifs, on retrouve le coeur battant de la chanteuse mais en plus fort, plus loin : ça cogne, ça claque, ça tonne, ça hurle, ça pulse, ça groove…
« Une ode vibrante à la liberté artistique. » Gilles Renault, Libération
« Drôle, imprévisible, rock, l’artiste a une façon unique de jongler avec les codes et les cordes électriques, les pulsations et l’autodérision. » Le J.D.D.
106, rue Brancion 75015 Paris