Je ne fais pas de la pièce une lecture politique. Bien sûr il y a la persistance du colonialisme, à travers le point de départ du noir venu sur le chantier demander le corps de son frère. Mais ce n’est pas une pièce sur la négritude. Koltès repousse l’Afrique en coulisses. On ne verra jamais les ouvriers, les gardiens noirs restent invisibles. Pour aller jusqu’au bout de l’obscurité, l’auteur décroche le soleil. Une interminable nuit s’étire, à la fois unité de temps et de lieu. L’invisible avale et recrache : ce qui a disparu prolifère à l’abri du regard. Comme chez Michaux «La nuit remue». Voilà enfin la vraie physionomie de l’Afrique, impossible à dévisager. Ce no man’s land, perdu dans la nuit, qu’on appelle encore l’Afrique ne s’apparente plus tout à fait à un lieu du globe : on est à l’envers du monde. Jacques Nichet
Sous la direction de Jacques Nichet, quatre acteurs d’exception réinventent l’écoute de Combat de nègre et de chiens. Brigitte Salino. Le Monde
Jacques Nichet l’a parfaitement ressenti : nous sommes dans une cave ouverte à tous les vents de l’instinct. Frédéric Ferney. Le Figaro
j'ai trouvé que cette pièceétait ennuyeuse malgré une remarquable prstation des 4 auteurs
j'ai trouvé que cette pièceétait ennuyeuse malgré une remarquable prstation des 4 auteurs
30, quai de Rive Neuve 13007 Marseille