Anne Queffelec et Gaspard Dehaene ou la complicité entre mère et fils autour du clavier.
Si des secrets de musique se transmettent de mère en fils, Gaspard Dehaene, qui ne s’y mit sérieusement que très tard fasciné par la Quatrième Ballade de Chopin, en reçut certainement d’Anne Queffélec. Laquelle, pourtant, tempère : « nous sommes très différents, à tous points de vue : style de jeu, choix de répertoire ». En solo, ils se répartiront effectivement les rôles. Outre Mozart, que la pianiste considère comme « l’homme de sa vie », et Scriabine, dont le virtuose avait osé graver la redoutable Fantaisie en si mineur peu de temps après l’avoir ajoutée à son répertoire, place à Schubert. D’abord quelques fameux Lieder transcrits pas Liszt puis, bien sûr, deux « quatre mains » que le tandem connait sur le bout des doigts.
Mozart Sonate n° 13 K. 333
Schubert-Liszt Quatre Lieder pour piano
Scriabine Fantaisie pour piano op. 28
Schubert Andantino varié pour piano à quatre mains op. 84 n° 1 D. 823
Rondo pour piano à quatre mains op. 107 D. 951 es
15, avenue Montaigne 75008 Paris