Maxim Emelyanychev et le violon d’Aylen Pritchin pour voyager de Brahms aux plaines du grand nord de Grieg.
« Sonorité lumineuse et bras droit impérial », notait un jour Diapason à propos de l’art d’Aylen Pritchin. En 2014, le jury du Concours Long-Thibaud-Crespin n’en pensait pas moins en lui décernant son Premier Prix. Le Russe retrouve aujourd’hui l’ami Maxim Emelyanychev, partenaire brahmsien pour les micros d’Aparté en 2021 – Classica mettait alors leur duo au niveau des légendaires Suk-Katchen et Perlman-Ashkenazy, excusez du peu. Après un détour par la Bohême de Dvořák, cap au Nord vers la dernière œuvre de musique de chambre de Grieg, adieu au genre sans rien de triste. Et pour cause. Deux décennies avant sa mort, le maître écrit pour la jeunesse : la violoniste à laquelle il pense n’a pas encore vingt ans.
Brahms : Sonate pour violon et piano n° 1 op. 78
Dvořák : Romance pour violon et piano op. 11
Grieg : Sonate pour violon et piano op. 45
15, avenue Montaigne 75008 Paris