Le Quatuor Ebène en bonne compagnie pour Strauss et Schubert.
Strauss : Sextuor pour deux violons, deux altos et deux violoncelles (Prélude de Capriccio)
Schubert : Quintette à cordes à deux violoncelles op. posth. 163 D. 956
En plus des retrouvailles avec Mathieu Herzog, leur ex-altiste devenu chef, il faudra le renfort de Bruno Delepelaire, ancien complice de Marie Chilemme au sein du Quatuor Cavatine aujourd’hui membre de l’Orchestre Philharmonique de Berlin, pour permettre aux Ebène de faire vibrer les cordes sensibles de Strauss, dont le dernier opéra s’ouvre sur un sextuor tout imprégné de nostalgie. Puis place à l’immense Quintette en ut de Schubert qui, quoique mâtiné de touches au clair-obscur reconnaissable entre mille, ne semble pas envisager la fin toute proche de son auteur. Entre chant du cygne et célébration de la vie, une heure de musique au plus proche du sublime.
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