Qu'est-ce qui fait courir Anatole ? Qu'est-ce qui fait courir ces femmes qui courent après Anatole ? A travers les souvenirs d'une Vienne imaginée, Anatole nous entraîne dans le tourbillon du jeu des amours. C'est un homme de conquêtes, un "jouisseur", un collectionneur…
Tom Jones, en adaptant Schnitzler, et en lui donnant pour compagnons de voyage les airs fameux dOffenbach, nous donne ici à voir cinq "victimes" de cet avantageux tableau de chasse. Femmes désirées, femmes conquises, femmes fantasmées, qu'importe qu'elles aient toutes le même visage, puisqu'elle ne sont que les facettes de la femme idéale, rêvée par Anatole, son but ultime, celle qui pourrait lui dire à la fin de sa vie : « Tu es celui dont je me souviendrai… »
Jean-Luc Revol
En 1957, Tom Jones, auteur quelques années plus tard de I Do ! I Do !, eut l'idée de prendre une pièce de Schnitzler intitulée Anatole et de la saupoudrer de musiques bien connues de Jacques Offenbach, sur lesquelles il écrirait de nouvelles paroles. C'est ainsi que naquit The Game of Love, devenu en français D'Amour et d'Offenbach.
Le propos ? Un dandy viennois de la fin du 19ème siècle, Anatole, vit avec plus ou moins de légèreté des amours successives, flanqué de son meilleur ami, Max. C'est ainsi que nous rencontrons tour à tour Cora, qu'Anatole hypnotise afin de lui soutirer la vérité sur ses sentiments pour lui (expérience dont il est permis de se dire qu'elle n'est pas très convaincante) ; Annie, une chanteuse de cabaret, avec qui Anatole compte rompre - jusqu'au moment où il se rend compte que c'est elle qui rompt avec lui ; Gabrielle, une femme du grand monde qu'il a connue jadis et dont il a sans le savoir bouleversé la vie ; Illona, une actrice volcanique avec qui il a enterré sa vie de garçon - sans oser lui dire vraiment qu'il ne pourra plus la voir après cette folle nuit ; et enfin, bien des années plus tard, la jeune Annette, peut-être la première à qui il se refuse, dans l'espoir d'être celui dont elle se souviendra…
Les airs d'Offenbach utilisés sont parmi les plus connus : c'est ainsi que l'on retrouve Les oiseaux dans la charmille, la Barcarolle des Contes d'Hoffmann, l'air du Brésilien de La Vie Parisienne ou encore La Lettre de La Périchole. Agrémentés de nouvelles paroles, ils font avancer l'action ou, parfois, la ponctuent de façon franchement comique ou nostalgique.
La formation musicale est constituée d'un piano solo. Cependant, les interprètes à certains moments joueront également de divers instruments (caisse claire, piano, …), ce qui permettra de rendre encore plus fluide la transition livret-partition. Enfin, sur scène, quatre comédiens : Manon Landowski interprète les cinq femmes, Gilles Vajou Anatole, Raymond Acquaviva son ami Max, et Hervé Lewandowski une galerie de personnages secondaires qui servent de toile de fond aux agissements des protagonistes.
D'après Anatole de Arthur Schnitzler, adaptation française de Stéphane Laporte
Musique de Jacques Offenbach, arrangements et musique additionnelle Nancy Ford
Direction musicale : Thierry Boulanger
Un très très bon moment. Ca chante, ça danse, ça "joue" vraiment. C'est véritablement drôle et léger, je veux dire parfois grivois mais jamais lourd, avec ce qu'il faut de bonne humeur et de sensibilité. une réplique? "Vous dans chaque femme vous cherchez la cocotte, alors que moi dans chaque cocotte je cherche la femme!" Allez, 19/20 et encore, je suis dur!
Un très très bon moment. Ca chante, ça danse, ça "joue" vraiment. C'est véritablement drôle et léger, je veux dire parfois grivois mais jamais lourd, avec ce qu'il faut de bonne humeur et de sensibilité. une réplique? "Vous dans chaque femme vous cherchez la cocotte, alors que moi dans chaque cocotte je cherche la femme!" Allez, 19/20 et encore, je suis dur!
20, avenue Marc Sangnier 75014 Paris