DJ set (sur) écoute

• Qu’est-ce qu’écouter veut dire ?

« Chers auditeurs, chères auditrices, bienvenus à ce DJ set (sur) écoute qui tentera de s’emparer de nos oreilles ! ». À la manière de DJs, Mathieu Bauer et son équipe nous invitent à naviguer dans l’histoire de la musique et des sons.

Trois musiciens et deux comédiens se lancent dans une conférence-concert débridée sous la forme d’un DJ set. Aux instruments, aux micros et aux platines, ils mixent en direct la soirée et tentent de partager leur plaisir d’auditeurs en réinterprétant et en combinant librement des extraits sonores, textuels et musicaux puisés dans un registre aussi large qu’éclectique.

Cette playlist est l’occasion de mettre au jour une réflexion sensible sur la musique : entre chaque numéro, une voix off resitue les morceaux dans leur contexte et pose les jalons d’une histoire abrégée de la musique et de l’écoute. D’une sirène de pompiers à un air de Bartók, d’un texte de Jankélévitch à la mélodie grisante d’une musique de film de Nino Rota, des paroles d’un tube susurrées au micro à la reprise chorale d’un aria de Wagner, les arrangements percussifs et électriques de Mathieu Bauer et Sylvain Cartigny réveillent notre écoute.

Le plateau se fait ici le terrain de jeu d’expérimentations sonores en tous genres pour continuer d’interroger ce qu’écouter veut dire.

• La presse

« Mathieu Bauer propose DJ set (sur) écoute pour apprendre à « dresser l’oreille » ensemble, une ballade musicale des plus éclectiques. » Marie-José Sirach, L'Humanité

« On se surprend plus d'une fois à fredonner — Parole,Parole, Parole... ça marche à tous les coups. Pour un peu on se lèverait de nos sièges pour aller danser. » Maïa Bouteillet, Paris Mômes

« Dans la pièce musicale de Mathieu Bauer, ils sont cinq sur scène, et ce qui réjouit immédiatement est la variété de leur horizon. Chanteuse lyrique et comédienne comme l’est Pauline Sikirdji, ou ancienne de chez Castorf et du Ballet de Francfort telle Kate Strong, dont la présence rageuse est impressionnante ? On ne choisit pas. » Anne Diatkine, Libération