Dans un salon réservé aux familles dans un hôpital de quartier, six personnages défilent et se rencontrent. Les êtres s’interpellent, se heurtent, se rejoignent, s’interrogent. Ils vont et viennent de rupture en rapprochement, de froide indifférence en fulgurantes émotions, dans un monde qui va trop vite, une société saturée d’informations et en tension permanente. À partir de 15 ans.
À partir de 15 ans.
Dans un salon réservé aux familles dans un hôpital de quartier, six personnages défilent et se rencontrent : une infirmière, Andreï, sa femme Olga, sa maîtresse Catherine, la mère de cette dernière et une femme âgée. Les êtres s’interpellent, se heurtent, se rejoignent, s’interrogent. Ils vont et viennent de rupture en rapprochement, de froide indifférence en fulgurantes émotions, dans un monde qui va trop vite, une société saturée d’informations et en tension permanente.
Sur scène, le tumulte est orchestré par une musicienne – le septième personnage. Sept, comme autant de petites pièces dans la pièce découpée, sept variations d’un même récit qui se déroule petit à petit, au goutte-à-goutte, dévoilant les personnages et leurs états d’âme. Chaque lever de rideau annonce la mort de l’un d’entre eux et chaque scène se referme sur la signature de l’acte de décès, les poussant à réagir à la souffrance, la douleur, l’amour, la mort, la culpabilité. Sur un même discours égrainé comme une ritournelle, les couplets se répètent, se décalent et apportent une tonalité singulière, élargissant la polyphonie, laissant entrer un autre instrument dans la danse à chaque nouvelle scène.
Très belle mise en scène, pleine de sensibilité, qui fait joliment résonner la musique qui lie chacune des sept scènes de la pièce, et la musicalité de la langue de Viripaev. Le texte est parfois un peu abscons, mais on reste sous le charme, longtemps après, de cette douce désespérance.
Pour 1 Notes
Très belle mise en scène, pleine de sensibilité, qui fait joliment résonner la musique qui lie chacune des sept scènes de la pièce, et la musicalité de la langue de Viripaev. Le texte est parfois un peu abscons, mais on reste sous le charme, longtemps après, de cette douce désespérance.
59, boulevard Jules Guesde 93207 Saint-Denis
Voiture : Depuis Paris : Porte de la Chapelle - Autoroute A1 - sortie n°2 Saint-Denis centre (Stade de France), suivre « Saint-Denis centre ». Contourner la Porte de Paris en prenant la file de gauche. Continuer tout droit puis suivre le fléchage « Théâtre Gérard Philipe » (emprunter le bd Marcel Sembat puis le bd Jules Guesde).