Nicolas Stephan a imaginé un dialogue entre deux matières, les mots et la composition musicale, se servant de l’une pour faire avancer l’autre, jusqu’à voir naître un objet hybride et singulier : De la violence dans les détails, un roman en apparence traditionnel mais cachant dans ses pages son versant musical.
Tour à tour improvisée ou très écrite, la musique prend d’autres chemins que le roman, tout en passant par les mêmes points : une réflexion sur le fantasme, la violence et la question lancinante de ce que nous faisons de notre rage.
Avec un quintet à cordes, un piano et son pianiste, deux saxophonistes, des mains et des guitares incendiaires, l’Atelier du Plateau devient le lieu d’une tentative de traduction de quelque chose. Une façon autre de plonger dans un roman, par ses compositions, son rythme, ses résonances.
5, rue du Plateau 75019 Paris