Montesquieu, homme du droit, défenseur des institutions démocratiques et Machiavel, liberticide notoire qui assure le triomphe de la force, se retrouvent aux enfers. Un échange passionnant qui résonne étonnamment avec des questions d'actualité.
Montesquieu, homme du droit, défenseur des institutions démocratiques et Machiavel, liberticide notoire qui assure le triomphe de la force, se retrouvent aux Enfers.
Ils échangent leurs idées sur le pouvoir, l’idéal démocratique, l’opinion et l’âme humaine. Incarnées par Laurent Joffrin et Hervé van der Meulen, ces deux figures de politiciens ouvrent par leur polémique des horizons de pensée bienvenus dans l’actualité opaque…
quel plaisir d'écouter cet excellent texte qui reste d'une grande actualité.
Un très bel échange entre deux hommes aux enfers qui parlent des modes de gouvernance des peuples au travers les siècles avec même une résonance pour les jours présents. Pour apprécier il faut peut-être avoir en tête ou relu les oeuvres de Machiavel et de Montesquieu (Le Prince et l'Esprit des lois) pour se repérer plus facilement. Beau spectacle même s'il est un peu aride.
il faut etre assez concentrer pour suivre la petite salle au sous sol est tres adapte au sujet un probleme eternel particulierement aigu actuellement et dire qu'ils ont tous les deux raisons et tort a la fois
Très beaux échanges très actuels. Laurent Joffrin devrait parler en articulant plus.
Pour 9 Notes
quel plaisir d'écouter cet excellent texte qui reste d'une grande actualité.
Un très bel échange entre deux hommes aux enfers qui parlent des modes de gouvernance des peuples au travers les siècles avec même une résonance pour les jours présents. Pour apprécier il faut peut-être avoir en tête ou relu les oeuvres de Machiavel et de Montesquieu (Le Prince et l'Esprit des lois) pour se repérer plus facilement. Beau spectacle même s'il est un peu aride.
il faut etre assez concentrer pour suivre la petite salle au sous sol est tres adapte au sujet un probleme eternel particulierement aigu actuellement et dire qu'ils ont tous les deux raisons et tort a la fois
Très beaux échanges très actuels. Laurent Joffrin devrait parler en articulant plus.
On pouvait s'attendre à des échanges subtils entre ces deux auteurs. Montesquieu qui incarne le monde moderne et libéral aurait sans doute apprécié (et nous aussi) une conversation avec Machiavel dont les idées risquaient de devenir la règle dans un monde affranchi des hiérarchies aristocratiques et religieuses. Au lieu de cela nous assistons à deux monologues: celui d'un Machiavel devenu mégalomane et d'un Montesquieu péremptoire et inquisiteur. On se croirait devant une certaine télévision. On était pas venu pour ça.... Il faut dire que cette pièce a été écrite en son temps contre le second empire. Elle est devenue sans objet Elle est moderne tant elle ressemble à nos débats contemporains : vides laconiques et autoritaires. Comme on aurait aimé un dialogue subtil entre ces deux géants dissertant sur les géniales idées modernes de Liberté (Montesquieu) mais tellement manipulables (Machiavel nous avait prévenu bien avant les faits). La seule modernité de cette pièce réside en sa démonstration manichéenne dans laquelle nos libertés se perdent souvent ces temps -ci. Le langage binaire est celui des robots... Dommage la conversation aux enfers aurait pu avoir un goût de paradis...
Ce déséquilibre d'ascendant exercé par Machiavel sur Montesquieu est un peu trop marqué, pesant, mais voulu par l'auteur vu le contexte de la pièce... et la dérive de nos Institutions en est une parfaite illustration ! Recommandé même pour les non initiés à la pensée politique ...
Le texte est dense et riche et l'interprétation des deux comédiens parfaites d'authenticité et de justesse. Comme quoi l'affrontement de deux esprits subtils et profonds est un grand bonheur et une cure de jouvence. Les siècles passent mais les problèmes fondamentaux perdurent.
Je craignais vraiment le genre de théâtre intello bobo, s'adressant à un public de poche mais je dois reconnaître que Machiavel(excellent Van der Meulen) et la "brillance "du texte ont eu raison de mes craintes à l'exception de ce pauvre Laurent Joffrin un peu moins mauvais que lors des toutes premières mais qui, malgré ses notes de soutien , ne parvient décidemment pas à donner à Montesquieu l'ombre la plus ténue de consistance.Quel dommmage! il eût fallu choisir un homme de talent et de théâtre que diable!C'est d'autant plus regrettable que cela nuit à l'appréciation de l'ensemble et d'un point de vue purement auditif, c'est en "mono"et l'oreille en coin que j'ai "bu"le texte.HervéVan der Meulen est excellent et vient au secours de son partenaire avec le talent d'un Machiavel d'expérience..Le texte est en vente au bar du Poche .Bon allons soyons bon Prince, Laurent Joffrin pourra reprendre le rôle de Mitterand en lieu et place de Christophe Barbier (dans le président(excellent chichi).Dans un prochaine production Parnassienne pourrions nous ainsi avoir la chance de voir Mac Machin et Carlitoto dans Voltaire(non pas le fauteuil) et Rousseau(attention à l'écart de conduite)Quant à moi je foncerai voir"La pôv vieille démocrasseuse" de Marc Favreau...Voila un plan Q..I des plus Machiaveliques!
Deux protagonistes aux écrits célèbres se livrent une joute oratoire où la noirceur du propos rivalise avec le cynisme politique. Hervé Van der Meulen incarne avec lyrisme un Machiavel très en verve face à un Montesquieu/Laurent Joffrin plus emprunté. Malgré la dissymétrie des jeux de rôles, la réflexion philosophique de Maurice Joly ne manque pas de saveur et reste, plus que jamais, brulante d'actualité en cette période pré-électorale. Une plaisante soirée.
75, boulevard du Montparnasse 75006 Paris