Enquêtes sur le sens de la nudité et de la liberté, pour déjouer pièges et clichés. Deux vraies-fausses conférences où l’on sait s’amuser de soi-même.
Deux finalistes de l’édition 2010 de Danse élargie (ce fut la première!) reviennent et se racontent avec autodérision. Si Yaïr Barelli désacralise Bach, Sylvain Riéjou s’amuse autour de la nudité dans la vie publique, en art, religion, politique… Sa conférence vidéo-chorégraphique retrace le fil des recherches qu’il a menées autour du plus simple appareil, prouvant qu’il n’y a là rien d’obscène, avouant au passage que même pour un danseur, il n’est pas facile d’exposer son corps. Mais l’humour faisant foi, la peau s’impose en douceur. Yaïr Barelli a, quant à lui, décidé de mettre à nu une part de son histoire familiale, celle de ses grands-parents juifs polonais qui s’appelaient… Goldberg! Les célèbres Variations sont donc pour lui un gage de liberté, ce qui l’amène à déjouer nos attentes en les confrontant à quelques icônes populaires de la danse, histoire de « chatouiller l’aura grandiose » de Bach. Une pétillante comédie-conférence dansée!
31, rue des Abbesses 75018 Paris