Dorian Gray et son portrait

Adaption et traduction de Christophe Merlant.

• Une œuvre troublante

Le peintre Basil Hallward pense avoir réalisé son chef-d’œuvre avec le portrait qu’il vient d’achever de Dorian Gray, jeune dandy séducteur et mondain. En découvrant son portrait, ce dernier fait le vœu de toujours garder l’éclat de sa jeunesse tandis que son visage, sur la toile, vieillirait à sa place. Et c’est ce qui va se produire. Entraîné par Sir Henry, sorte de Méphisto d’Outre-Manche, Dorian Gray va s’adonner aux plaisirs et aux péchés, jusqu’au meurtre…

Dans un Londres, à l’aube du 20ème siècle, partagé entre des bas-fonds lugubres et louches et le luxe des beaux quartiers, Oscar Wilde nous entraîne dans un monde d’une étrangeté qui touche au fantastique. Quant à l’hédonisme que réclame Sir Henry contre l’oppression morale de la société victorienne ou au mythe de l’éternel jeunesse que défend Dorian Gray, tous deux ne manquent pas d’interroger des idéaux réactualisés à la fin du siècle dernier.

Cinq acteurs nous conteront cette œuvre célèbre, très librement, comme ils l’ont fait avec beaucoup de qualités précédemment, sous la conduite d’Alain Mollot, à l’occasion de Roman de familles et du Manteau.