Double Vision / Prologue d’une scène d’amour

• Double Vision

Présenté pour la première fois à Paris, Double Vision est le nouveau solo de Carolyn Carlson : une rencontre trans-disciplinaire entre la chorégraphe et le groupe multimédia Electronic Shadow. Double Vision est une ode à l’imaginaire, une double vision de la réalité, un poème visuel et sonore sur la relativité de nos perceptions, une vision au-delà de la vue. La scène prend vie par la gestuelle unique de Carolyn Carlson, l’espace devient l’écho du corps, les costumes la peau d’une image en mouvement perpétuel.

Après Density 21,5, Blue Lady, Vu d’Ici, Writings on water… Carolyn Carlson revient à la forme essentielle du solo, intime et directe, à la recherche du geste unique.

Créé en 2000 par l’architecte Naziha Mestaoui et le réalisateur Yacine Aït Kaci, Electronic Shadow fonde sa pratique sur une hybridation totale des disciplines artistiques entre l’espace et l’image et propose des créations innovantes dans les champs de l’art contemporain, de l’architecture, du design et de la scène. Les créations d’Electronic Shadow ont été exposées un peu partout dans le monde (MOMA à New York, Centre Georges Pompidou à Paris, Musée contemporain de la photographie à Tokyo…) et ont reçu de nombreuses récompenses internationales dont le grand prix du Japan Media Art Festival en 2005.

Solo de Carolyn Carlson, création 2006
Durée : 1h
Chorégraphie et interprétation : Carolyn Carlson
Scénographie et image : Electronic Shadow, Naziha Mestaoui, Yacine Aït Kaci
Musique originale : Nicolas de Zorzi
Lumières : Emma Juliard, Electronic Shadow
Costumes : Chrystel Zingiro d’après des dessins de Crstof Beaufays

• Prologue d’une scène d’amour

Le point de départ de ce travail est une volonté de physicalité qui est donnée d'emblée, sans détour. Elle constitue le moyen d’accès à l’imaginaire, pour parler de ce qui nous anime. L’écriture tend vers l’émotion de manière directe avec la force physique du corps. Elle expose des corps qui ne font pas semblant et met en lumière leur puissance. Il est question de désir, de rencontre brutale, directe et frontale. La puissance des corps naît du débordement émotionnel. C'est aussi dans la rencontre que l'émotion est rendue visible par les corps. Cette confrontation installe un rythme commun aux trois danseurs. Les trois individus se cherchent, tentent de rentrer en contact. Une sorte de séduction se met en place pour la domination des corps qui nous renforce mais nous échappe éternellement.

Juha Marsalo

Compagnie Juha Marsalo, chorégraphie Juha Marsalo
Durée 25 minutes
Interprètes : Sara Orselli, Simon Bellouard, Juha Marsalo
Musique : Dan Levy, Olivia B-Merilahti
Lumières : Frédéric Moreau
Costumes : Olivier Mulin