Eddy, F. de pute

Paris 20e
du 26 septembre au 16 octobre 2003

Eddy, F. de pute

Eddy et sa sœur Lili vivent chez leur père dans un petit village de campagne. Leur mère, brutalement disparue dans un incendie depuis quinze ans, est enterrée, pas loin. Le doute sur les circonstances de sa mort a toujours subsisté. Eddy redoute le mensonge de son père. En quête de vérité, il s’enfuit de la maison familiale pour la ville, laquelle, impitoyable, lui apportera une réponse.

Présentation
Note d'intention

« Dans sa simplicité apparente, le mythe noue et solidarise des forces psychiques multiples. Tout mythe est un drame humain condensé. Et c’est pourquoi tout mythe peut si facilement servir de symbole pour une situation dramatique actuelle. » Gaston Bachelard

Eddy et sa sœur Lili vivent chez leur père dans un petit village de campagne. Leur mère, brutalement disparue dans un incendie depuis quinze ans, est enterrée, pas loin. Le doute sur les circonstances de sa mort a toujours subsisté. Eddy redoute le mensonge de son père. En quête de vérité, il s’enfuit de la maison familiale pour la ville, laquelle, impitoyable, lui apportera une réponse.
Du mensonge initial, une suite de monstruosités emporte les personnages vers un enchaînement d’événements logiques et implacables. 

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Préambule.
Plus qu’un hurlement subversif, Eddy, F. de pute est un chant de déculpabilisation. Une déculpabilisation générale. L’éventualité d’une issue éloignée du rayonnement des Dieux des trois grandes religions monothéistes. Une transfiguration de la notion de Faute.

Naissance.
À l’origine, le texte s’intitulait Méfiez-vous des nuits. Mon objectif était de mettre en théâtre une démonstration des méfaits du mensonge. Je partais d’un premier mensonge. Énorme. S’ensuivait une suite de monstruosités, énormes elles aussi, découlant de ce mensonge initial. Et je m’autorisais tout. Il était essentiel que le personnage soit totalement « subissant ». Ces horreurs ne devaient pas être le fait du caractère monstrueux, immoral d’un personnage, mais dépendant d’une suite logique, implacable, d’événements, découlant du premier mensonge et entraînant tout eux-mêmes à leur suite.

L’Écriture.
Il s’agit d’une deuxième expérience d’écriture. J’ai voulu une langue motrice, centre-action de la pièce. Plus aucune allégorie. Des ellipses. Les deux textes sont des tentatives de réactualisation de deux mythes grecs bien connus de tous, mais je place les protagonistes dans un réel d’aujourd’hui. Pour réfléchir profondément à l’histoire initiale. Réfléchir à ce patrimoine. Interroger notre humanité. Nous définir…

Jérôme Robart

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Spectacle terminé depuis le jeudi 16 octobre 2003

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