Eigengrau

A Londres, quatre jeunes adultes se démènent pour trouver leur chemin.
Rose a emménagé dans l’appart de Cassie. Tim squatte chez Mark de l’autre côté de la ville. Rose croit sortir avec Mark qui flashe sur Cassie. Tim, lui, est raide dingue de Rose. Mark se bat pour le cash. Cassie se bat contre le patriarcat. Rose se bat contre l’esprit du malin et Tim se bat pour se lever le matin.
  • Un spectacle troublant

Londres, génération Y. Rose a emménagé dans l’appart de Cassie. Tim squatte chez Mark de l’autre côté de la ville. Rose croit sortir avec Mark qui flashe sur Cassie. Tim, lui, est raide dingue de Rose. Mark se bat pour le cash. Cassie se bat contre le patriarcat. Rose se bat contre l’esprit du malin et Tim se bat pour se lever le matin.

Au centre de la jungle urbaine londonienne, ils cherchent. Tim cherche sa place. Rose cherche l’âme sœur. Cassie cherche l’égalité et Mark cherche à coucher.

Et finalement, chacun cherche l’autre et se cherche soi.

  • La presse

« Bien traduite par Aurore Kahan, la pièce au titre volontiers énigmatique (...) prend toute sa mesure (...) dans la mise en scène simple et juste de Zoé Lemonnier : la jeune femme dirige les quatre comédiens avec subtilité, faisant apparaître toutes les failles et ambiguïtés de leur personnage. Elle n'élude pas les côtés « hard » du texte (...), mais évite la trivialité et le gore, en introduisant une distance élégante et vaguement onirique : retenue du geste, voix bien placées qui claquent sans jamais s'emballer. » Philippe Chevilley, Les Echos, 3 juin 2016

  • Note d'intention

Nous sommes jetés dans un monde où l’image est omniprésente. Des images pour vendre, expliquer, divertir, guider, dévoyer. Dans une société libérale, où tout est permis, sans tabous, mais aussi sans repères. Au sein de cette jungle de l’image, nous devons « trouver notre bonheur », notre voix, notre voie et notre moi.
Mais comment faire quand on ne s’entend pas réfléchir et ressentir ?

A Londres, quatre jeunes adultes, Tim, Cassie, Mark et Rose se démènent pour trouver leur chemin selon leurs croyances, leurs projections et leurs aspirations.

« Pour découvrir le sens profond de la vie, il faut être capable de dépasser les limites étroites d’une existence égocentrique et croire que l’on peut apporter quelque chose à sa propre vie.» (B. Bettelheim)

Et c’est traditionnellement par les contes, les mythes, que les enfants appréhendent ce sens et s’initient au monde adulte.

Projetés dans le monde post-tertiarisé, hyperconnecté, les quatre personnages se battent pour leur idéal et, par la pression de la ville, se retrouvent à devoir faire un choix entre la poursuite effrénée de ces idéaux et se faire violence, prendre du recul sur leur égocentrisme en s’ouvrant vers l’autre. Abreuvés d’informations, d’histoires ou de storytelling, poussés vers une gratification immédiate, cette nécessaire prise de conscience et de distance est particulièrement violente et se fait, contrairement à l’initiation traditionnelle, dans la solitude.

Eigengrau embarque le public dans un voyage initiatique 2.0 un rituel sitcom vers l’âge adulte confronté à un monde où, à force de trop vouloir voir, ressentir, réaliser, l’homme s’aveugle.

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Informations pratiques

Manufacture des Abbesses

7 rue Véron 75018 Paris

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  • Bus : Abbesses à 89 m, Pigalle à 214 m, Blanche à 281 m
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Plan d’accès

Manufacture des Abbesses
7 rue Véron 75018 Paris
Spectacle terminé depuis le mercredi 15 juin 2016

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