Sur le mur lointain/J’écris ce refrain : /Toute chair est parlée/Toute herbe est prononcée
« J’écris d’oreille », dit Valère Novarina. Or ce que dit l’oreille, il faut l’entendre. Et parfois, il faut aussi le chanter. C’est en tout cas ce que pense Christian Paccoud dont l’accordéon s’est un jour invité dans les spectacles de Valère Novarina pour y creuser un souffle différent. Depuis, il est de tous les repas scéniques offerts par cet inventeur pantagruélique selon qui la langue n’est autre que notre chair la plus commune.
Avant tout chanteur, longtemps Christian Paccoud n’a pas chanté lui-même les textes de Novarina. Mais à force de les mettre en musique, pris dans le mouvement perpétuel de cette langue toujours en route, il s’est mis à apprendre des chansons puis à les mélanger. C’est devenu une chanson d’une heure et quelque. Un tube interplanétaire en flux continu. Comme par ailleurs Christian Paccoud anime un choeur de chanteurs amateurs, il en a fait ce spectacle, en forme de chant d’amour tendre et désopilant.
Paroles : Valère Novarina
Musique, accordéon et chant : Christian Paccoud
Avec la participation du Gros Coeur (choeur contemporain à géométrie variable).
Les chansons sont extraites de L’Acte inconnu, L’Espace furieux, La Scène, L'Origine rouge, L'Opérette imaginaire et Le Repas, publiés chez P.O.L.
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