Pour accompagner les quatre personnages de Beckett, figures absurdes, ombres d’elles‑mêmes, le metteur en scène Pierre Audi n’ajoute sur le plateau qu’une maison. Dans ce no man’s land, résonnent les accents sombres et profonds de l’orchestre, cinquième personnage de l’opéra, au service d’une partition aussi riche que la vie sur scène semble dénuée de sens.
Comme Clov le souligne dès sa première apparition : le spectacle n’a pas encore commencé qu’il est déjà fini. À 90 ans, György Kurtág livre son premier opéra et prend pour sujet l’oeuvre éponyme de Samuel Beckett créée en 1957. Pièce maîtresse d’un théâtre qui s’est redéfini après la Seconde Guerre mondiale, elle présente un monde post‑apocalyptique et quatre personnages dont les relations se sont dégradées au point le plus extrême : un vieillard paraplégique, son domestique handicapé et ses parents qui vivent dans des poubelles. Pour accompagner ces figures absurdes, ombres d’elles‑mêmes, le metteur en scène Pierre Audi n’ajoute sur le plateau qu’une maison. Dans ce no man’s land, résonnent les accents sombres et profonds de l’orchestre, cinquième personnage de l’opéra, au service d’une partition aussi riche que la vie sur scène semble dénuée de sens.
Décors et costumes : Christof Hetzer
Lumières : Urs Schönebaum
Dramaturgie : Klaus Bertisch
Orchestre de l’Opéra national de Paris
Production Teatro alla Scala, Milan et de Nationale Opera
Place de l'Opéra 75009 Paris
Réservation possible également au 01 40 13 84 65 pour les places non disponibles en ligne et/ou pour les choisir.
Accès en salle uniquement sur présentation du billet électronique que vous recevrez par email.