Né en Roumanie en 1926, György Kurtág étudie à Budapest dès 1946. Contrairement à Ligeti, il choisira de rester en Hongrie malgré les troubles liés à l’insurrection. À la fin des années 1950, au cours d’un séjour à Paris, il étudie avec Messiaen et Darius Milhaud et assiste aux concerts du Domaine musical de Boulez. C’est alors qu’il découvre l’École de Vienne.
Son style se trouvera tellement bouleversé par ces rencontres esthétiques qu’il considérera que son oeuvre commence avec son Quatuor de 1959 qu’il numérote Opus 1. Il est depuis considéré comme le chef de file de l’avant-garde musicale hongroise.
Les Dits de Peter Bornemisza (1963-1968), concerto pour piano et soprano, ont assuré à Kurtág une reconnaissance internationale. Il privilégie la forme brève et les effectifs restreints, témoins ses Microludes (1977-1978) ou son cycle pour soprano et ensemble intitulé les Messages de feu Demoiselle Troussova (1976-1980). Stele (1994), dédiée à Claudio Abbado, constitue une des rares pièces de Kurtág pour grand effectif. On retrouve souvent dans ses oeuvres le cymbalum, instrument traditionnel de Hongrie (Huit Duos pour violon et cymbalum, 1960-1961 ; Szálkák, 1973).
Talentueux pédagogue, Kurtág est également l’auteur d’un recueil de pièces pour piano pour les enfants intitulé Játékok [Jeux] (1973-1976).
Théâtre des Champs-Elysées, Paris
L’attachant Bertrand Chamayou en terres romantiques.
Opéra Garnier, Paris
Pour accompagner les quatre personnages de Beckett, figures absurdes, ombres d’elles‑mêmes, le metteur en scène Pierre Audi n’ajoute sur le plateau qu’une maison. Dans ce no man’s land, résonnent les accents sombres et profonds de l’orchestre, cinquième personnage de l’opéra, au service d’une partition aussi riche que la vie sur scène semble dénuée de sens.
Athénée Théâtre Louis-Jouvet, Paris
Théâtre 13 - Bibliothèque, Paris
Théâtre de Gennevilliers (T2G), Gennevilliers
Cité de la musique (Philharmonie 2), Paris