Tosca, c’est le drame d’un amour contrarié entre une chanteuse passionnée, jalouse et impulsive, et un peintre romantique, idéaliste et défenseur de libertés, sur fond de lutte pour l’Indépendance italienne. Par l’omniprésence des références religieuses qui apparaissent autant dans l’espace privé que public, la lecture du metteur en scène Pierre Audi pose avec habileté les lignes du drame. En langue italienne, surtitré en français et en anglais.

Pour accompagner les quatre personnages de Beckett, figures absurdes, ombres d’elles‑mêmes, le metteur en scène Pierre Audi n’ajoute sur le plateau qu’une maison. Dans ce no man’s land, résonnent les accents sombres et profonds de l’orchestre, cinquième personnage de l’opéra, au service d’une partition aussi riche que la vie sur scène semble dénuée de sens.

Tosca, c’est le drame d’un amour contrarié entre une chanteuse passionnée, jalouse et impulsive, et un peintre romantique, idéaliste et défenseur de libertés, sur fond de lutte pour l’Indépendance italienne. Par l’omniprésence des références religieuses qui apparaissent autant dans l’espace privé que public, la lecture du metteur en scène Pierre Audi pose avec habileté les lignes du drame. En langue italienne, surtitré en français et en anglais.

Un paysage pasolinien sur lequel plane l’ombre écrasante d’une croix, symbole de la collusion des oppressions politique et religieuse : la lecture de Pierre Audi dépouille l’oeuvre de Puccini de ses habits d’apparat pour mettre à nu sa mécanique tragique parfaitement réglée, son horloge dramatique qui, du lever de rideau à la chute finale, se révèle d’une efficacité impitoyable. Avec en alternance Jonas Kaufmann, Anja Harteros, Martina Serafin...

Remarquable homme de théâtre, Pierre Audi offre à l’opéra de Puccini une mise en scène aux dimensions de sa partition : un paysage pasolinien sur lequel plane l’ombre d’une croix gigantesque, pour signifier la collusion entre les oppressions politique et religieuse. L’œuvre est servie par un impressionnant plateau vocal réunissant Anja Harteros (en alternance), Marcelo Álvarez et Bryn Terfel.

Une formidable interprétation de l'œuvre wagnérienne. La mise en scène de Pierre Audi, moderne et originale, complète à merveille l'histoire d'amour de Tristan et Isolde. L'orchestre et les chanteurs d'exception nous font ressentir avec eux les sentiments des personnages : colère, amour, trahison, désespoir. Le génie de Wagner sublimé.

Puccini mêle avec art les ingrédients d'un mélodrame écrit pour Sarah Bernhardt et compose en quelque sorte l'opéra de l'opéra, une fresque à la fois primitive et décadente. Pierre Audi signe pour l'Opéra de Paris une nouvelle production de cette oeuvre violente et ardente. En langue italienne.

Pour cette nouvelle production du chef-d’oeuvre de Charpentier, fruit de la collaboration entre le chef Emmanuelle Haïm, le metteur en scène Pierre Audi et le plasticien Jonathan Meese, le caractère baroque de l’opéra a été totalement respecté. Le contenu de l’ouvrage met en relief les affinités troublantes qui existent entre le protectorat exercé par Louis XIV sur les arts, et le voyeurisme qui domine les sociétés de contrôle du XXIe siècle. Spectacle en français.

Zoroastre est la tragédie en musique la plus étonnante de son temps. Pour la première fois, l’opéra français délaisse l’univers gréco-latin pour se tourner vers l’Orient libérateur des grands mythes où, le symbole et l’humain s’unissant sans entrave, est née la véritable sagesse antique.

Jonathan Harvey s’est transporté dans ce rêve que Wagner n’aura jamais réalisé : un opéra inspiré par une légende bouddhique. Le compositeur anglais en compagnie de Jean-Claude Carrière a ainsi pu rassembler tous les motifs de son propre monde. L’électronique est une part essentielle de cette méditation spirituelle.