En langue italienne. Surtitrage en français et en anglais.
« Tous ces jupons qui font concurrence à la Madone ont un parfum de soufre. » Il sagrestano, Acte I
Comment, en passant à l’opéra, le drame de Sardou a-t-il pu devenir le symbole même de l’art lyrique ? Est-ce parce que Tosca met en scène une cantatrice, dont la jalousie pèsera lourd sur le destin de son amant ? Est-ce parce que la musique de Puccini déborde la pièce de théâtre, révélant si bien la sensualité et la subtilité de son personnage éponyme ? Est-ce enfin parce que, du lever de rideau à la chute finale de son héroïne, Tosca est une mécanique tragique parfaitement réglée, une horloge dramatique d’une efficacité impitoyable ?
Remarquable homme de théâtre, Pierre Audi offre à l’opéra de Puccini une mise en scène aux dimensions de sa partition : un paysage pasolinien sur lequel plane l’ombre d’une croix gigantesque, pour signifier la collusion entre les oppressions politique et religieuse. L’œuvre est servie par un impressionnant plateau vocal réunissant Anja Harteros, Marcelo Álvarez et Bryn Terfel.
D'après Victorien Sardou
Avec Orchestre et Chœurs de l'Opéra national de Paris.
Maîtrise des Hauts-de-Seine/Chœur d'enfants de l'Opéra national de Paris.
Distribution en alternance : Floria Tosca par Anja Harteros (17, 20, 23 septembre) ou Liudmyla Monastyrska (du 26/9 au 18/10)
Cesare Angelotti par Alexander Tsymbalyuk (du 17/9 au 13/10) ou Sergey Artamonov (du 6 au 18/10)
Place de la Bastille 75012 Paris
Réservation possible également au 01 40 13 84 65 pour les places non disponibles en ligne et/ou pour les choisir.
Accès en salle uniquement sur présentation du billet électronique que vous recevrez par email.