Francesco

• La pièce

Au Moyen-Age, la vie d’un saint qui décoiffe ! Quand le plus grand auteur italien vivant, Dario Fo, Prix Nobel de Littérature, s’empare de la personnalité fantasque et généreuse de Saint-François d’Assise, cela donne un témoignage follement truculent et profondément humain par lequel Fo s’interroge sur l’état du monde aujourd’hui — le pouvoir, l’argent, l’écologie, la mondialisation — à travers le prisme du XIIIème siècle italien, celui qui vit l’avènement des marchands...

Et quand Gilbert Ponté incarne Francesco et tous les personnages de l'étourdissante épopée que fut la vie du saint, le spectateur embarque à rebours pour 1h15 de pur bonheur !

• L'histoire du texte

Ce qu’entre autres qu’ont retenu l’histoire et l’hagiographie du personnage de Saint-François d’Assise, c’est surtout son goût immodéré pour l’égalité, la fraternité, et surtout la liberté : liberté de parole, liberté de ton, liberté de mouvement pour celui qui a voulu (et réussi à) prêcher la bonne parole à tous et en tout lieu, et instituer une communauté — une fraternité — où tous sont égaux et où nul ne possède rien.

Un tel personnage ne pouvait que séduire cet esprit libertaire qu’est Dario Fo, prix Nobel de littérature en 1999, qui, tout en respectant les Fioretti et les autres textes fondateurs de l’histoire du saint d’Assise, en a retenu la profonde modernité au cœur d’une Italie qui passe du Moyen-Age à la Renaissance et connaît un bouleversement économique et social qui n’est pas sans rappeler celui qui nous vivons aujourd’hui…

Le comédien et auteur Gilbert Ponté découvre le texte en italien au début des années 2000 et en assure la traduction aux côtés de Valeria Tasca, traductrice officielle de Dario Fo en France ; puis, grâce au soutien du Ministère de la Culture et de la Comédie de Clermont-Ferrand, le texte devient spectacle en 2002, dans une mise en scène de Stéphane Aucante.

Il n’a pas cessé de tourner depuis, aidé en cela par deux séries de représentation à Paris et une participation au Festival Off d’Avignon, en même temps que la Comédie Française demandait à Valeria Tasca et à Gilbert Ponté l’autorisation d’en monter une autre version au Vieux Colombier, ce qui fut fait en 2006/2007. Par contre, à ce jour, le texte en français n’a toujours pas été édité.

• La presse

 " La complicité entre acteur et metteur en scène offre un spectacle rythmé, drôle, émouvant et poétique. " L’Eveil de la Haute-Loire

 " Gilbert Ponté, un comédien débordant de généreuse simplicité. " La Marseillaise

 " Un spectacle plein de bonne humeur. " La Voix du Nord

 " Une pièce jubilatoire... Une mise en scène impeccable... Un spectacle passionnant. " La Tribune/Le Progrès

 " Gilbert Ponté excelle à se couler d’un personnage à l’autre. " Le Midi Libre

 " Seul en scène, Gilbert Ponté livre une prestation époustouflante. " La Montagne

 " C’est beau et truculent. " La Provence

 " Gilbert Ponté fait vivre le texte de Dario Fo de façon magistrale. Le public est conquis. " Centre Dimanche

 " Un spectacle réjouissant où Gilbert Ponté, un drôle de petit bonhomme sensible, fait vivre avec brio le texte de Dario Fo. " Le Pélerin

 " Gilbert Ponté est un conteur extravagant, capable d’incarner cent personnages, de danser, chanter, mimer, avec l’aide de quelques objets colorés et vivants. " L’Arche