Un jeune métis togolais revient dans le pays de son père, originaire du Proche-Orient. Il est accueilli par sa cousine, enceinte, que le père de cette dernière a envoyé en quête d’un époux pour sauver son honneur et surtout celui de sa famille...
Sur cette terre inconnue, le jeune homme, écrivain venu pour effectuer des recherches sur une langue menacée de disparition, se retrouve face à lui-même, confronté à des réalités déroutantes et à cette femme de quarante ans, échouée là au bord de sa vie...
Les personnages se croisent, s’entraperçoivent, se parlent sans toujours se comprendre. Ils se heurtent aux aléas et aux fracas du quotidien. Ils questionnent et se questionnent. Ils sont en quête comme on est en vie. Ils peinent à transgresser leur destin. Et au bout des silences, au coeur des interdits et des oppressions, il ne leur reste que la parole - la leur ou celle des autres - pour ultime viatique dans ce monde en chaos.
« On raconte qu’une femme a porté sa bosse. On raconte qu’elle a du barbelé dans la gorge. Qu’elle est semblable aux jeunes d’ici. Qu’elle porte dans sa bosse son avenir. Qu’elle a du mal à l’accoucher. Qu’elle a le passé en barbelé dans la gorge et l’avenir qui se pourrit dans sa bosse. » Gustave Akakpo, Habbat Alep
« Habbat Alep est l’histoire d’une quête qui n’aboutit pas ou plutôt qui conduit à trouver autre chose que ce qui était cherché ou, plus précisément encore, qui conduit à trouver la chose qui était cherchée sans le savoir. » Balazs Gera
« La mise en scène de Balazs Gera est au plus près du sens et de la forme de l'écriture de l'auteur et nous en restitue toute la force et la singularité. Les comédiens sont formidables dans leurs jeux, qui demandent force et précision. » Guy Flattot, Studio théâtre - France Inter, 10 octobre 2008
« Guillaume Gillet, qui interprête le jeune togolais, nous fait rire par sa naïveté et son insouciance à la manière d'un Candide au pays de Voltaire. La cousine, jouée par Valérie de Dietrich, nous émeut par sa sensibilité, son authenticité... un jeu jusqu'aux larmes. » E.B., Froggy's delight, 12 octobre 2008
« Les comédiens sont d'un naturel déconcertant, ils ne jouent pas, mais vivent cette histoire. » Paristribu, 13 octobre 2008
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