Hamlet sur la route

Présentation
A propos
Extraits de presse
Extraits de presse des précédentes créations

Présentation

Créé en juillet 1999 au Festival du Pont du Bonhomme en Bretagne, puis joué au Festival Paris Quartier d'Eté et en tournée une trentaine de fois la saison dernière, Hamlet sur la route a remporté un vif succès, aussi bien en salle qu'en plein air.

Jouer ou ne pas jouer Hamlet telle est la question. Une troupe de théâtre se trouve réduite à quatre comédiens et se voit contrainte à renoncer à la représentation. Mais il y a quelque chose d'imprévu dans le royaume du théâtre ! Dans cette version jubilatoire d'Hamlet, quatre comédiens jouent à eux seuls tous les personnages de la pièce. Sous l'enveloppe du rire, la tragédie se révèle progressivement, née dans le choc des mots et des corps, du sublime et du ridicule.

Marionnettes et film viennent renouveler le cours de l'histoire dans cette représentation chavirée, comme le sont les personnages mêmes d'Hamlet, entre illusion et vérité. Hamlet sur la route est un spectacle sur le théâtre et sa capacité, éternellement renouvelée, de nous émouvoir et de nous interroger.

A propos

Dans Shakespeare, la tragédie prend une forme nouvelle, quasiment farcesque, moderne dans sa révélation de la cohabitation incestueuse du rire et des pleurs. Combien encore plus avec Hamlet, pièce mythique, où l'incandescence de la philosophie et des passions côtoie un humour ravageur et une théâtralité bouillante de vitalité. Comme le théâtre élisabéthain à son époque, Hamlet sur la route utilise le théâtre de foire comme prétexte à une proximité plus immédiate avec le public. Sous l'enveloppe du rire, la tragédie se révèle progressivement, née dans le choc des mots et des corps, du sublime et du ridicule. Dans l'urgence de la représentation théâtrale, les quatre comédiens sont amenés à jouer tous les personnages de la pièce. En toile de fond, parces dédoublements de rôles, une nouvelle pièce apparaît à nos yeux. Hamlet sur la route se présente comme un jeu de miroir à progression infinie. Intégrant des formes aussi diverses que marionnettes et film, Hamlet sur la route est un spectacle sur le Théâtre et sa capacité, éternellement renouvelée, de nous émouvoir et de nous interroger.

Paul Golub

Extraits de presse

" Voilà un spectacle splendide, drôle, efficace, un " Hamlet " saisi par quatre comédiens ardents qui jouent Shakespeare dans toutes les nuances de sa poésie et de sa force. Paul Golub signe la mise en scène à la fois respectueuse et réinventée, d'une durée de plus de deux heures qui passent comme une lettre à la poste. " Sud-Ouest, 29 août 2000

" Un souffle merveilleux. Quatre comédiens aux talents purs, jonglant entre tragédie et comédie. Ill y a quelque chose de merveilleux au royaume de Danemark. " La Montagne, 13 août 1999

" Comme sur le tréteau élisabéthain, tous les moyens sont bons : chacun joue de multiples personnages avec le secours de marionnettes, d'un film fantomatique pour la scène des comédiens .Finalement, c'est bien la " vertigineuse et tragique histoire" vécue par des acteurs exceptionnels. " Actualités Provence, 13 avril 2000

Extraits de presse des précédentes créations

Tout bas. si bas de Koulsy Lamko, création 1998
"(...) D'emblée, le public plonge au cour de l'Afrique. Tout d'abord grâce au décor aux couleurs ocres, de tôle et de terre, doté d'une case et d'un boabab. Petit à petit arrivent sur scène sept comédiens africains au jeu vivant comme le soleil. Très fine aussi l'interprétation de la comédienne "blanche" en maire de la commune. Tous ces personnages hauts en couleur ont l'art de mettre le texte en valeur, grâce à une excellente mise en scène de Paul Golub et l'écriture riche en image de Koulsy Lamko, à la fois intelligente et poétique, drôle et déchirante. Quel talent d'avoir su faire vibrer cette palette de sentiments...(...)" - OUEST-FRANCE, 18 octobre 1998

Macbeth de William Shakespeare, création 1997
" (.) Sur le beau texte de Jean-Michel Déprats, Paul Golub traduit à merveille la violence des situations de Macbeth (.) Voici sans nul doute la meilleure version de la tragédie écossaise de Shakespeare. (.) Le rythme est vif sans précipitation et la distribution est bien choisie autour d'anciens du Théâtre du Soleil, Simon Abkarian, Macbeth énergique, Catherine Jacob, belle lady implacable, ou Clémentine Yelnik, sorcière menat le jeu, portier bouffon ou aimable dame de compagnie (.) " - HISTORIENS & GÉOGRAPHES, numéro 357.

Le songe d'une nuit d'été de William Shakespeare, création 1997
"(...) La mise en scène de Paul Golub fera sans doute date, elle aussi, par son équilibre et son intelligence. Avec l'équipe du Volcan bleu, la traduction de Stuart Seide prend tout son relief, jusqu'à la moindre allitération, au moindre jeu de mots.(...)" - AVANT-SCENE-THEATRE, 15 novembre 1995

Les Armes de la nuit d'après Vercors, création 1994
"On parlait tout à l'heure des objets un peu étranges du théâtre nécessaire. Ce spectacle présenté au Théâtre du Soleil a été fait par deux personnes, Jean-François Dusigne, un ancien acteur d'Ariane Mnouchkine, et de Paul Golub, à partir d'un roman de Vercors Les armes de la nuit. (...) Je crois que c'est une expérience où le théâtre nous fait vivre en même temps le monde et simplement la présence, la présence d'un comédien qui revit un soir après un autre soir quelque chose de cauchemardesque. Et ce moment m'a semblé être un des moments les plus vrais de ces derniers temps passés dans les théâtres parisiens. " – France Culture, Les lundis du Théâtre , Georges BANU, 14 février 1994.

Il circo Populare Poquelino d'après des farces de Molière, création 1993
" (.) Une mascarade débridée, un carnaval parfaitement maîtrisé, une fête, un cirque... Et si c'était ça le théâtre ? (.) " - LE QUOTIDIEN DE PARIS, 7 juin 1994.

Septième Ciel de Caryl Chruchill, création 1992
" (.) L'administrateur colonial, sa femme et ses petits sont dans le bush jusqu'au cou. Caryl Churchill, à la plume provocante, a composé là un magnifique florilège des bons sentiments... de la loyauté envers la couronne d'Angleterre à la fidélité conjugale. La mise en scène de Paul Golub joue avec enthousiasme des répliques qui fusent et des situations cocasses, distillant avec aisance une ironie toute pétillante.(.)" TELERAMA, 4-10 avril 1992

Fen de Caryl Churchill, création 1990
" (...) Ce théâtre retrouvent leplaisir des bons vieux romans. Paul Golub, sans grand moyen a su être attentif et fidèle à la grande sensibilité du texte. Ses comédiens ont de la joie à jouer et le font passer miraculeusement. Il faudrait tous les citer. Retenons Catherine Therouenne qui nous a particulièrement touchés. (.)" FIGAROSCOPE, 14-20 novembre 1990