Résumé
La pièce
Pourquoi Roman Polanski a choisi la scène
Mariée au médiocre Tesman et tout juste revenue de voyage de noces, Hedda la fille du général Gabler s'ennuie. Méprisante et dépensière, la vie bourgeoise qu'elle mène en province ne lui convient guère. Il y a du bovarysme en elle, un désir inassignable d'autre chose.
Quand réapparaît son camarade d'enfance et son ancien amant Loevborg, un débauché amendé par l'amour de sa femme Thea, Hedda en fait son jouet et déclenche une mécanique qui lui échappera.
Roman Polanski, après le triomphe mondial de son film Le pianiste, a choisi, pour son retour au théâtre, de mettre en scène Hedda Gabler dans la traduction nouvelle de François Regnault parue aux Editions Théâtrales, avec Emmanuelle Seigner dans le rôle-titre de ce diamant noir et précieux.
Hedda Gabler, fille d’un général, est une femme frustrée, touchante, insatisfaite, consentante, ambitieuse ; mélange complexe et nuancé de sentiments essentiels.Elle s'est mariée sans passion. Son voyage de noce laborieux et, on le devine, loin d'une exaltante sensualité, s'achève. Elle se prépare avec lucidité à la vie quotidienne auprès d'un chercheur, Jørgen Tesman, curieux, positif, travailleur, respectable.
Eilert Løvborg, jeune romancier aux dents longues, rentre dans la bergerie somnolente. Il a fait rêver autrefois Hedda Gabler et ses amours frelatées l'attirent et la dégoûtent.
Eilert égare le manuscrit de son chef-d'œuvre. Hedda Gabler le brûle. L'écrivain est assassiné dans un bouge. Elle se retrouve aux mains d'un témoin, n'accepte pas un éventuel chantage. Et décide calmement d'observer ce monde qui l'ignore depuis l'autre côté du miroir.
On l'a compris, le portrait de cette femme décalée fascine Ibsen. Hedda Gabler rejette son milieu, ses amis. Les enfants ne la passionnent pas, les livres l'ennuient. L'infidélité ne la tente même pas. Et pourtant, on l'attend au coin du décor, le revenant qui va combler son lit et occuper son esprit en lui faisant découvrir les secrets vénéneux des amants espionnés.
Il n'en sera absolument rien. La dernière vision d'Hedda Gabler sera celle du courage, d'une liberté idéale voilée par la désespérance d'un désastreux bilan, loin de ses généreuses ambitions. Ce drame de la petite bourgeoisie pourrait s'inscrire dans le cadre banal d'un répertoire vieillot. Il éclate en fait aujourd'hui de toutes ses lumières, de ses non-dits et de ses demi-teintes, menant le personnage-clé, hors des feux de la rampe, vers la chute rédemptrice.
On se demandera peut-être pourquoi Roman Polanski a choisi la scène pour faire scintiller ce joyau de la dramaturgie universelle ? Robert Kanters, il y a quelques dizaines d'années déjà, proposait une réponse :
« Le théâtre devrait se dire que ce que le cinéma fait aussi bien ou mieux que lui, il ne faut pas le faire. Sa chance tient à ses données essentielles, le texte, la voix, le corps du comédien réellement présent. Ce sont les éléments du miracle dont le résultat est la vérité réellement présente elle aussi. Chaque soir le spectateur guette la minute de perfection, le point de fusion du comédien et de la parole. Et cela arrive, l'éclair jaillit, le comédien fait entendre comme une parole neuve les mots d'Euripide, de Molière, de Marivaux, de Musset, d'Ibsen, de Pirandello, de Claudel et de beaucoup d'autres. Le texte prend sa valeur de présentation au-delà de la représentation. »
Malheureusement, pour les dernières c'est la même chose. La Seigner est vraiment nulle. Son personnage est inéxistant, ennuyeux au possible. Même des troupes amateur ne voudrais pas de ce type de comédienne. Le fait de coucher avec le metteur en scène ne donne pas le doit de détruire comme cela un texte.
voilà une critique bien sévère pour E.Seigner. Le personnage Hedda Gabler a ses caractéristiques qu'il convient d'interpréter. Les autres acteurs sont effectivement très bons, mais le caractère de leur personnage est plus expansif et les intonations plus variées en conséquence. Je pense, pour ma part, qu'E.Seigner est très présente tout en long de la pièce. Elle possède, c'est vrai, un timbre de voix particulier. De là à le qualifier de monocorde, ce n'est pas mon avis.
J'avais lu votre avis avant de partir voir la pièce hier soir en croyant que vous avez été dûr mais je confirme : quelle déception !
Je suis tout à fait d'accord avec vous.Emmanuelle Seigner n'a pas assimilé son texte et ne vit pas son personnage.Un difficile contraste avec la talentueuse Pascale Arbillot qui nous donne une nouvelle fois ici la preuve de son immense talent.
Malheureusement, pour les dernières c'est la même chose. La Seigner est vraiment nulle. Son personnage est inéxistant, ennuyeux au possible. Même des troupes amateur ne voudrais pas de ce type de comédienne. Le fait de coucher avec le metteur en scène ne donne pas le doit de détruire comme cela un texte.
voilà une critique bien sévère pour E.Seigner. Le personnage Hedda Gabler a ses caractéristiques qu'il convient d'interpréter. Les autres acteurs sont effectivement très bons, mais le caractère de leur personnage est plus expansif et les intonations plus variées en conséquence. Je pense, pour ma part, qu'E.Seigner est très présente tout en long de la pièce. Elle possède, c'est vrai, un timbre de voix particulier. De là à le qualifier de monocorde, ce n'est pas mon avis.
J'avais lu votre avis avant de partir voir la pièce hier soir en croyant que vous avez été dûr mais je confirme : quelle déception !
Je suis tout à fait d'accord avec vous.Emmanuelle Seigner n'a pas assimilé son texte et ne vit pas son personnage.Un difficile contraste avec la talentueuse Pascale Arbillot qui nous donne une nouvelle fois ici la preuve de son immense talent.
Je suis tout à fait d'accord avec vous.Emmanuelle Seigner dit son texte mais ne le vit pas.Un difficile contraste avec la talentueuse Pascale Arbillot qui fait une nouvelle fois ici la preuve de son immense talent.
Effectivement, c'est ennuyeux à mourir. On peut quand même imaginer que cette lenteur monocorde est un parti pris de mise en scène. Mais il n'en demeure pas moins que le résultat est affligeant. Cela prouve une fois de plus que le cinéma n'est pas le théâtre et que certains artistes passent avec brio de l'un à l'autre, mais pas tous...
Cette adaptation de Polanski est une castastrophe de A à Z et une honte. Tout est mauvais ou inexistant : de la mise en scène à la prestation des acteurs. Le texte est inaudible, les acteurs semblent flotter sur la scène en se demandant probablement si demain la salle sera à moitié vide ou vide complètement. Une seule réussite : les costumes. Ce n'est pas la première fois que Marigny préfère des affiches aux noms ronflants au détriment de produire des spectacles de qualité. Mlle Seigner, ayez le courage de vous suicider en début de pièce ! Mr Polanski, ayez le courage de dire à Mlle Seigner qu'elle n'est pas une comédienne et qu'elle doit respecter le nom qu'elle porte ! A boycoter ABSOLUMENT.
Effectivement, Emmanuelle Seigner est très décevante. Je n'ai jamais vu une actrice aussi mauvaise sur une scène. Elle passe 2 heures à déclamer son texte sur le même ton monocorde presque sans bouger. D'accord, c'était la première, d'accord le corset est difficile à porter, mais ça n'excuse pas une prestation aussi mauvaise d'un personnage si riche. C'est absolument honteux de mettre une mauvaise actrice dans le rôle principal sous prétexte qu'elle est connue et qu'elle remplira la salle. C'est certainement parce qu'elle est la compagne de Roman Polanski qu'elle a eu le rôle. C'est scandaleux vis à vis de la profession qui regorge de jeunes talents. La prestation de la demoiselle éclispe malheureusement les autres acteurs qui jouent vraiment très bien et qui, eux, font vivre leur personnage.
Tout est parfait sauf emmanuelle seigner, une voix monocorde à endormir les spectateurs. Dites moi si c'était la façon de jouer la pièce !!! Les autres comédiens sont parfaits.
Avenue de Marigny 75008 Paris